Décidément, ce nouveau dialogue dit national est parti pour être un simulacre de causerie, un fiasco de plus, sous forme de spectacle de cirque, dans une ambiance burlesque.
C'est dans ce tourbillon de joutes verbales, d’échanges de piques par presse interposée, et même d’accusations de complot, que vont démarrer les travaux, ce 14 janvier.
Ça s'annonce donc électrique entre les troupes du général Niang et le camp de Big Famara.
Quand la liste du comité vraisemblablement bien piloté par "Niokhor" n'enchante guère tous les membres de la commission cellulaire du dialogue politique, et vice-versa, il y a forcément rupture de confiance.
Pourtant, nous dit-on, des accords sont déjà trouvés sur plusieurs points pour aller enfin à des élections "sincères", sans grosses polémiques.
Mais, diantre, tous ne parlent pas le même langage, même s'ils font semblant de discuter, devant les caméras. Farce ou blague, ces discussions risquent de constituer une nouvelle foire d'empoigne, au grand dam du peuple sénégalais.
Des calculs politiques ou politiciens existent évidemment. Les deals aussi. Parce que les intérêts ne sont, et ne seront jamais les mêmes. Et les intentions sont déjà clairement affichées.
Un véritable dialogue est donc nécessaire entre ces "dialogueurs" pour espérer arriver à des "consensus forts".
Et si vraiment ça nous coûtait 10 millions par jour, comme le dit Monsieur "Tekki", c'est parce que tout simplement le Sénégal demeure une nation magnifique. Sacré pays !
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