En politique, la jeunesse paie le plus lourd tribut, puisque laissée à elle-même après chaque joute électorale. Ne disposant pas du soutien de leurs responsables politiques, les jeunes de l'Apr de Mbour s'était donné rendez-vous, ce dimanche, devant le stade Caroline Faye, pour alerter sur leur situation alarmante.
Malheureusement, elle a été contrainte de se retrancher jusqu'à Nguekhokh pour dénoncer la marginalisation qu'elle elle dit subir. A des kilomètres de leur fief, les jeunes ont exprimé dans un souffle de désespoir leur amertume face à l'absence de financement pour les porteurs de projets, d'accès aux formations pour certains qui sont dépourvus de moyens financiers.
Une colère sourde transparaît dans les propos du porte-parole du jour, Bara Ndiaye : ''Votre jeunesse, fer de lance de tous vos combats politiques attend impatiemment votre réaction face à la situation de marginalisation, d'oubli et d'abandon dont elle est victime. Exemplaire d'un jeune républicain. Nous sommes oubliés sur le plan des responsabilités, de l'insertion, de la formation et de l'emploi''.
Loin de vouloir mettre un terme à huit années de compagnonnage, ils préfèrent lancer ''un cri de désarroi comme celui d'un enfant abandonné par sa famille''.
''Dans certaines circonstances, parfois particulières, nous avons sacrifié une partie de notre existence, en nous oubliant, pour l'intérêt supérieur de la nation car étant des patriotes avant tout, nous avons compris que l'intérêt général devait toujours primer sur l'intérêt particulier'', disent-ils.
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