"La manifestation de Yewwi Askan wi n'avait de pacifique que d'intention. Ils ont été quasiment tous violents de par le verbe. Les mots étaient durs et insultants à la limite. Nous allons brûler par la force. Nous irons par la force aux élections, nous allons déloger. Entre autres incitations à la violence, on peut parler de rassemblement pacifique". C'est l'avis de Zahra Iyane Thiam responsable politique de la coalition présidentielle de la commune des Sicap-Liberté. Selon la ministre de la microfinance et de l'économie sociale et solidaire, accuser les autorités étatiques d'avoir sucer le sang du pays, traiter certains de zombies et de femmes qui se sont toujours servies de l'Etat ne relève pas de la discipline. Cela en réponse à Ousmane Sonko qui a parlé faisant allusion à Idrissa Seck, Moustapha Niasse et Aminata Mbengue Ndiaye. Elle affirme aussi que les nervis qu'on disait être l'apanage BBY ont été retrouvés dans la manifestation.
Forte mobilisation
Sur la mobilisation Mme la ministre estimé : " Il avait parlé de 200.000 sénégalais mais on se rend compte que c'était loin du compte encore que c'était une mobilisation nationale". Selon le ministre de la microfinance de l'économie sociale et solidaire, Il y a eu des mobilisations Ndiaga Ndiaye. Ça fusait de partout et pourtant on avait prédit une forte mobilisation de Dakar tout court. A l'en croire, il faut tout de même se féliciter de la vivacité de la démocratie. L'opposition semblait toujours dire qu'il y a une privation des libertés que. l'État était autoritaire. Seulement cette marche pour ne pas dire rassemblement qu'elle a tenu, marque à plus d'un titre que la démocratie existe au Sénégal.
Contre Manifestation de BBY
Interrogée sur le pourquoi Benno n'a pas tenu une contre-manifestation comme l'avaient annoncée certains leaders, elle répond catégorique. "Nous ne sommes pas dans des considérations de contre marche où autres. Ce n'est pas ça le plus important. Ce qui nous intéresse au niveau de Benno Bokk Yakar, c'est de donner une majorité écrasante au chef de l'État à l'issue des élections législatives. Notre priorité, il faut le dire, est de permettre à Macky Sall de pouvoir continuer à dérouler ses politiques publiques qu'il a commencées depuis son accession au pouvoir et qui donnent des résultats pour notre pays" .
En outre, précise-t-elle, si l'opposition veut installer le chaos dans ce pays, elle sera seule. Il faut deux pour le faire et BBY n'est pas dans cette dynamique mais dans une confrontation d'idées de programmes sur le terrain. Cela, dans le respect strict des institutions de la République et de la réglementation en vigueur. Mais, tout en réaffirmant fermeté et force son attachement à préserver les acquis démocratiques du pays.
Autre point, la menace de YAW d'annuler les élections au cas où sa liste ne serait pas validée. " Cette coalition n'était pas prête à aller aux élections et ne se prépare pas pour y aller" selon le ministre. "Ce n'est pas la première fois qu'une opposition menace de perturber le déroulement des élections. Ces élections législatives vont se tenir comme elles se doivent. Je ne vois pas comment cette opposition va empêcher la tenue des élections. Nous sommes dans un Etat de droit et sommes tous tenus de respecter les lois et règlements. La direction générale des élections ainsi que le conseil constitutionnel n'ont fait que leur travail en se focalisant sur les textes. " Nous de BBY sommes aussi victimes d'annulation mais c'est la loi et nous sommes obligés de la respecter, ils n'ont qu'à faire de même" conclut-elle.