La hausse sur le prix de l’électricité est officielle. C’est une augmentation de 6% sur la moyenne et haute tension et 10% sur la basse tension, «en épargnant les consommations des clients domestiques sur la 1ère tranche», relève une note du directeur général, Papa Mademba Bitèye, qui informe l’ensemble des directeurs de la société que sa mesure prend effet à partir du 1er décembre 2019.
Pourtant, au mois d’avril 2017, Makhtar Cissé, directeur général de la Senelec d’alors, repris par L’Observateur, avait annoncé une baisse de 50% du prix de l’électricité à partir de 2020-2021.
«Mon pari est qu’à partir de 2020-2021, le prix de l’électricité baisse sensiblement. Dès qu’on aura le premier gaz, le prix de l’électricité va baisser et dans 10 ans, les factures seront divisées par deux», avait confié Cissé dont l’entreprise venait d’obtenir la note AA- du cabinet Bloomfield investment.
Une façon de doper le pouvoir d’achat des ménages sans recourir à une augmentation des salaires, pour les salariés.
Mais, aujourd’hui, soit deux années plus tard, la barre a semblé prendre le sens inverse.
A rappeler qu’un budget de 125 milliards est alloué à la Senelec à travers la deuxième loi de finances rectificative de 2019, adoptée la semaine dernière, pour permettre à la société de «faire face aux impayés de 2017-2018 résultant du blocage des prix de l’électricité et de l’augmentation des prix du baril du pétrole».
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