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C’est le secrétaire général de l’association aérienne africaine (Afraa), Abderrahmane Berthé qui en fait la révélation, lors d'une conférence de presse animée à Dakar et au cours de laquelle il a dévoilé les problèmes qui plombent les compagnies aériennes africaines.
L'Afrique représente moins de 3% du trafic aérien mondial, a donc soutenu le secrétaire général d’Afraa. Ce dernier explique que « Les compagnies africaines, pour la plupart, perdent de l'argent et sont, aujourd'hui, en difficulté pour diverses raisons. La connectivité intra-africaine est très mauvaise », alerte d’emblée Abderrahmane Berthé.
Dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, il liste les obstacles les plus importants auxquels font face les compagnies aériennes africaines. A savoir : le coût élevé des opérations par rapport aux autres parties du monde.
Le carburant, dit-il, coûte plus cher en Afrique. Ailleurs, il représente 25% des coûts d’exploitation aérienne et en Afrique, il monte jusqu'à 35%. Ce à quoi s'ajoutent les taxes. Berthé cite à titre d'exemple, le billet d'avion Dakar-Lomé sur lequel le voyageur est amené à payer 300 dollars de taxes. Or, Cette taxe n'appartient pas aux compagnies, elles les collectent et les reversent aux Etats. En Europe, avec 300 dollars, on peut voyager tous frais compris », explique-t-il.
Last but not least, l’accès aux marchés. Dans plusieurs régions du monde, indique Abderrahmane Berthé, le marché du transport aérien a été libéralisé, tandis qu’en Afrique, on est encore aux temps des accords bilatéraux avec toutes les restrictions que cela comporte.
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