Le maire de la commune de Wakhinane-Nimzatt, Racine Talla, s'est dit préoccupé par l'état actuel du bassin de rétention de Darourahmane dont la construction, selon lui, a nécessité un lourd investissement de plusieurs milliards.
A l'en croire, cet ouvrage, qui est censé contribuer à l’évacuation des eaux pluviales est, aujourd'hui, transformé en dépotoir d’ordures. D’où les risques d’inondations qui hantent le sommeil des riverains de l’ouvrage.
«Le bassin de rétention est le fruit de la volonté politique et de la clairvoyance du président de la République d’alléger les souffrances des populations. C'est la raison de son érection dans le cadre du plan décennal de lutte contre les inondations. Il n’est pas destiné à recevoir des immondices et des eaux usées. Il est plutôt construit pour l’évacuation des eaux pluviales. Il appartient aux populations d’en faire un bon usage et de l’entretenir pour que son humanisation visible à travers les espaces d’entrainement et de jeux d’enfants érigés par la Coligep ne se désagrège», a-t-il lancé en marge du cleaning day organisé ce samedi en présence du préfet du département de Guédiawaye, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, des délégués de quartiers, des imams et autres autorités.
Occasion saisie par le DG de la Rts pour préconiser un prix du quartier le plus propre pour susciter l’émulation.
«Nous avons engagé un programme d’électrification solaire et d’aménagement paysager dans les quartiers de la commune. Un tel postulat ne saurait s’accommoder avec un cadre de vie détérioré et rebutant. Pour stimuler les ardeurs des acteurs, nous allons transposer au plan local la généreuse idée du Président de la République d’instaurer le prix de la ville la plus propre. On va même aller au-delà en faisant du malus bonus », a-t-il promis.
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