14 septembre 1997, 14 septembre 2016. Voilà dix neuf ans qu’il nous quittait. Mais, aujourd’hui encore, sa voix résonne pure. L’homme de Dieu prêchait l’orthodoxie et le respect des confréries. Ciment de la société, Serigne Abdoul Aziz Sy n’a occulté aucun débat de son temps.Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh était maître dans l’art de parler. Les pédagogues doivent visiter son legs. Quand sa voix résonnait, c’était pour exhorter les musulmans à coller à l’orthodoxie, c’est-à-dire à se référer aux enseignements du Coran et aux pratiques du Prophète Mouhamad (Psl).
On se souvient du désaccord qu’il marqua aux applaudissements que suscitèrent ses propos dans une mosquée. Il ne voulait point de gloire. Que de jeunes chefs religieux en cherchent. Humble, il était un soldat de la foi et de la co-existence pacifique. Ce qui ne l’empêchait pas de confondre les sectes qui critiquaient les confréries. Il était fier d’assumer les héritages laissés par tous les saints de son Sénégal : El Hadj Malick Sy, Serigne Touba, Limamoulaye, Bou Kounta et tous les autres. Dans toutes les concessions religieuses, Mame Abdou, comme on l’appelait affectueusement, était partout chez lui. Il était un ciment pour elles. Il ne se servait pas de la religion. Il la servait.
S’il quittait ses champs de Diacksao, c’était pour aller inaugurer une mosquée quelque part. Sa voix qui chantait les noms de Dieu et les louanges du Prophète (Psl) se faisait également entendre à chaque fois que son pays était à un carrefour décisif. Il était un berger. Les crises sociales qu’il a dénouées ne se comptent pas. Respectueux des institutions, il n’en était pas moins à égale distance des partis politiques. Dabakh prônait le dialogue entre le pouvoir et l’opposition, parce que personne ne gagnerait à voir le Sénégal couler. Aux donneurs de leçons au nom du modernisme, Mame Abdou rappelait la pertinence des choix faits par les anciens et les invitait à balayer devant leurs portes.
La commémoration de l’anniversaire de sa disparition interpelle à la fois les autorités spirituelles et religieuses de ce pays.
20 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2016 (07:12 AM)Anonymediandioly
En Septembre, 2016 (07:22 AM)Anonyme
En Septembre, 2016 (07:59 AM)Yalla na yalla yok say leir
Sopey Dabakh
En Septembre, 2016 (08:53 AM)Sa façon de chanter le Bourd était unique.
Yalna souniou borom yok léram té tass nou ci barkém.
amine
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En Septembre, 2016 (09:02 AM)Mansawali Walimansa Mansa 2016
En Septembre, 2016 (09:06 AM)Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh ! prions pour le repos de son âme au paradis éternel de Dieu
Cette Voix-là
En Septembre, 2016 (09:15 AM)funérailles de Lamine Gueye
Élections présidentielles
grandes crises syndicales
forcing parlementaire
crises des valeurs
retour à Dieu et bannissement du paganisme
La voix des vivants, disons des viveurs enturbannés ne pourront jamais remplacer celui qui n'à jamais connu l'intérêt personnel.
Diadieuf SY !
Anonyme
En Septembre, 2016 (09:17 AM)J'imagine que c'est un article de l'annee derniere.
SENEWEB soyez plus professionnel que ca...
Anonyme
En Septembre, 2016 (09:29 AM)Sallnguary
En Septembre, 2016 (10:07 AM)Dr Mouhamadou Bamba Ndiaye
En Septembre, 2016 (10:17 AM)Incontestablement, Serigne Abdoul Aziz est un monument de science et de générosité ; il a tout dit sur la Charia ; et tous les gens l’avaient dans leur coeur, mais, hélas, il n’est pas parvenu à vivifier la religion, pendant les 40 ans de son califat. Et cette ‘’contre-performance’’ est essentiellement liée au déséquilibre ‘’Charia / Tariqa’’ et surtout à son statut (rang spirituel). Oui, il n’est pas ‘’khalife de Cheikh’’ (attitré comme Serigne Babacar SY) et ne pouvait pas être un vivificateur de la Tidjaniya et de la religion (d’une manière générale).
Oui, traditionnellement, tout fils aîné est le khalife de son père ; l’aîné du patriarche est de facto le « khalife général de la famille » ; leur mission est de sauvegarder autant que possible le patrimoine de la famille. Ainsi, il est important de faire le distinguo entre « khalife de Cheikh » et le « khalife de la famille ». Oui, le « khalife de Cheikh », c’est autre chose ; il ne se transmet pas de père en fils ; et pour preuve, le fils de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif lui-même n’était pas son khalife attitré. Oui, un « khalife de Cheikh » est le détenteur des secrets de Cheikh et donc d’une ‘’autorisation spéciale’’ (idznul khâss) lui permettant de vivifier la religion - du fait de l’assistance du Saint-Esprit et des Anges (Cor. 16 : 1-2 - An-Nahl - Les Abeilles). Et parmi ces privilégiés d’Allah, Cheikh El Hadj Oumar Foutiyou TALL qui était l’héritier de Cheikh Mouhammad GHALI ; Cheikh El Hadj Malick SY (Maodo) l’a succédé ; puis Serigne Babacar SY a hérité le « khalifat de Cheikh » de son père - c’est le seul cas dans la Tidjaniya, où père et fils sont tous deux « khalife de Cheikh » ; et c’est pourquoi Serigne Babacar SY disait : « Je ne suis pas à la place de Maodo parce que je suis tout simplement son fils ; même si j’étais le fils de Malaw, le ‘’bûcheron’’, cela ne m’empêcherait pas d’être son khalife et celui de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif ». … « Cette maison-ci ne répond pas du nom de SY, mais du nom d’Allah ; je peux être le père d’un enfant né à Koulikoro (contrée très lointaine) et n’avoir aucune relation avec mon enfant biologique ». … « Le Gamou de Tivaouane est celui de Cheikh Seydi El Hadj Malick SY ; moi, mon gamou est celui de Saint-Louis (Ndar) ». « Je ne vous envoie pas à un gamou, mais à une mission ». Et cette mission que le Vénéré khalife avait confiée à notre maître, son Éminence Serigne El Hadj Madior CISSE était en fait celle du Mahdi - il ne pouvait pas en être autrement, car, indéniablement, personne ne peut légitimer une mission dans l’Islam, après le rappel à Dieu du Prophète Mouhammad (PSL), en dehors de celle du Mahdi (Retour de Jésus fils de Marie). [(43. L’Ornement : 57-62 – Az-Zukhruf) ; (2. La Vache : 253 – Al-Baqarah) ; (4. Les Femmes : 157-159 – An-Nisâ’) ; (98. La Preuve : 1 – Al-Bayyinah)].
Actuellement, avec un recul de plus de 50 ans, tous ses détracteurs ont finalement reconnu que c’est Khalifa qui est toujours aux commandes et que rien ne peut se faire dans la Tidjaniya, voire dans l’Islam, en dehors de lui (mission du Mahdi). Et ce témoignage [(vidéo) http://youtu.be/CdlHgJ5EduY] de Serigne Abdou Aziz SY Dabagh sur le Vénéré khalife, Serigne Babacar SY, lors de la Ziarra générale de 1992, peut être considéré comme un méa-culpa et un renouvellement de son allégeance.; c’est aussi, quoique tardive, une réhabilitation de notre maître, Son Eminence Serigne El Hadj Madior CISSE - celui que votre serviteur a l’insigne privilège de (rétro) confirmer comme le Mahdi, fils spirituel de Serigne Babacar SY et khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif - le ‘’Sceau des Saints’’ et ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu). Allah donne sa grâce à qui Il veut - Il est le Détenteur de la Grâce infinie (Cor. 62 : 4 – Le Vendredi – Al-Jumu’a) ; c’est Lui l’Omnipotent et l’Omniscient qui dirige qui Il veut et qui égare qui Il veut (sans exceptions) [14. Abraham : 4 - Ibrahim]
https://docs.google.com/document/d/1xfNOLZl4atTtsfDCfb_21Le71ER5AtOI35b9DfXWlnI/edit?usp=sharing
Anonyme
En Septembre, 2016 (11:58 AM)tous ces pseudo-grands hommes musulmans ont été ignorant autant que la masse! tous aveuglés par cette escroquerie arabe qu'est la religion musulmane, des contes de fée racontés pour des musulmans sans cerveau...le coran est truffé d'eurreus....
Anonyme
En Septembre, 2016 (12:38 PM)Malick
En Septembre, 2016 (13:28 PM)Ce Que Je Sais
En Septembre, 2016 (13:58 PM)Anonyme
En Septembre, 2016 (15:52 PM)Deug
En Septembre, 2016 (16:51 PM)Lamine Dieng
En Septembre, 2016 (17:07 PM)Surtout, n'insultez pas les égarés,
qui, par leur ignorance, peuvent
dire du mal de notre cher Dabakh.
Vous serez d'accord avec moi,
après l'écoute de l'anecdote suivante.
Du temps de El hadj Malick, un
habitant de Tiwawane, qui aimait
se souler, avait l'habitude de troubler
la prière.
Quelques musulmans avaient décidé
de le corriger.
El hadj Malick a alors demandé aux
fidèles de n'en rien faire. Notre Grand
Malick leur dit : "qui d'entre vous, est
assuré de ne jamais finir soulard".
Après quelque temps, l'ancien soulard
est devenu muezzin.
Cette histoire fait partie des 44
enregistrements que Seneweb
m'a permis de mettre sur mon
ordinateur.
Juste une remarque, avant de
commencer l'écoute des
enregistrements, asseyez-vous.
Ne restez pas debout.
Parce les risques de transe
sont forts.
Du courage.
Lamine DIENG
PS : Demandez à Seneweb de
mettre en ligne les 44 enregistrements
audio du Grand Dabakh. Et merci à
Seneweb.
Second
En Septembre, 2016 (17:46 PM)Dr Mouhamadou Bamba Ndiaye
En Septembre, 2016 (07:08 AM)Oui, traditionnellement, tout fils aîné est le khalife de son père ; l’aîné du patriarche est de facto le « khalife général de la famille » ; leur mission est de sauvegarder autant que possible le patrimoine de la famille - et incontestablement, Serigne Abdou était de ceux-là !!! Le « khalife de Cheikh », c’est autre chose ; il ne se transmet pas de père en fils ; et pour preuve, le fils de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif lui-même n’était pas son khalife attitré. Oui, un « khalife de Cheikh » est le détenteur des secrets de Cheikh et donc d’une ‘’autorisation spéciale’’ (idznul khâss) lui permettant de vivifier la religion - du fait de l’assistance du Saint-Esprit et des Anges (Cor. 16 : 1-2 - An-Nahl - Les Abeilles). Et parmi ces privilégiés d’Allah, Cheikh El Hadj Oumar Foutiyou TALL qui était l’héritier de Cheikh Mouhammad GHALI ; Cheikh El Hadj Malick SY (Maodo) l’a succédé ; puis Serigne Babacar SY a hérité le « khalifat de Cheikh » de son père - c’est le seul cas dans la Tidjaniya, où père et fils sont tous deux « khalife de Cheikh » … et actuellement, avec un recul de plus de 50 ans, tous ses détracteurs ont finalement reconnu qu’il (Khalifa) est toujours aux commandes et que rien ne peut se faire dans la Tidjaniya, voire dans l’Islam, en dehors de lui (mission du Mahdi).
https://docs.google.com/document/d/19W0Dcfwar4Ei7fuujTbJkKspFcz1Ng-RlWar-mwuA2Y/edit?usp=sharing
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