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En France, 69 % des fumeurs ont déjà essayé de dire « adieu » à la cigarette. Une démarche délicate, surtout lorsqu'elle n'est pas soutenue par un professionnel de santé.
Tous les fumeurs vous le diront : arrêter la cigarette, c'est (beaucoup) plus facile à dire qu'à faire... Menée auprès de 1103 fumeurs réguliers en France, une nouvelle enquête Ifop/Pfizer jette un éclairage nouveau sur le comportement de ceux-ci face à l'arrêt du tabac.
On y apprend d'abord qu'en France, 7 fumeurs sur 10 (69 %) ont déjà essayé de dire « adieu » à la cigarette - 42 % d'entre eux ont même tenté le coup plusieurs fois. Problème : dans le cadre de leur démarche anti-tabac, 11 % des fumeurs seulement ont choisi de se faire accompagner par un professionnel de santé (37 % d'entre eux par un tabacologue, 36 % par un médecin généraliste) ; 52 % (1 fumeur sur 2) ont préféré essayer en solo ; 37 % se sont tournés vers des thérapies alternatives, telles que l'hypnose ou la sophrologie. 24 % des fumeurs réguliers soutiennent que la volonté seule suffit pour arrêter de fumer.
« Ces résultats révèlent à quel point le sevrage tabagique est une démarche compliquée, loin d'être considérée comme légère ou insouciante par la plupart des fumeurs » analyse Fabienne Gomant, directrice adjointe de l'Ifop.
STRESS, PRESSION SOCIALE ET... PRISE DE POIDS
Les raisons de l'échec ? Le stress, pour 37 % des Français fumeurs, qui confient avoir repris la cigarette à la faveur d'une période difficile. Mais d'autres raisons, plus insidieuses, émergent aussi : ainsi, 12 % des personnes interrogées se sont remises à fumer parce qu'on leur avait proposé une cigarette, 10 % parce qu'ils vivaient au quotidien avec une personne fumeuse et 9 %... à cause de la prise de poids qui survient en parallèle du sevrage tabagique.
« Les principales difficultés rencontrées par les fumeurs qui entreprennent un sevrage tabagique sont à la fois physiques - par exemple effet de manque, prise de poids - et sociales qui se manifestent par des difficultés à sortir, à se confronter à des situations de convivialité ou à être en présence d'autres fumeurs », indique le Dr Anne-Laurence Le Faou, responsable du centre ambulatoire d'addictologie de l'hôpital Européen Georges Pompidou, à Paris.
Pour rappel, en France, le tabac reste la première cause de mortalité évitable avec 78 000 décès par an, dont 47 000 par cancer. Et si on arrêtait ?
3 Commentaires
Afrique Sans Tabac
En Mai, 2017 (16:20 PM)Le TABAC EST MORTEL SOUS TOUTES SES FORMES.
Anonyme
En Mai, 2017 (17:04 PM)http://indietrendsetter.blogspot.ca/2017/05/les-francs-macons-et-pedes-juifs.html
Anonyme
En Mai, 2017 (08:33 AM)Une fois de plus on nous prend pour des cons !
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