La communication autour de l’âge des personnes qui décèdent du coronavirus provoque la psychose chez les personnes âgées, la tranche d’âge la plus vulnérable à la Covid-19. Cet état de fait mérite qu’elles aient une protection toute particulière, fait savoir l’expert en communication Momar Thiam.
«A partir du moment où on dit que le nombre de morts augmente et que dans ce nombre de morts y a un pourcentage assez élevé de personnes âgées, ça peut créer une espèce de psychose autour des personnes âgées qui, à mon avis, doivent être protégées davantage, non seulement dans leur environnement proche, mais aussi dans leur environnement lointain», précise Momar Thiam sur iRadio.
Souleymane Ly, pour sa part, n’est pas d’accord avec la méthode employée par les autorités sanitaires. Une méthode qu’il qualifie de communication à outrance sur l’âge des malades emportés par le coronavirus. Le communiquant estime que cela peut occasionner un relâchement chez les jeunes par rapport au respect des mesures barrières.
«Il faut comprendre que communiquer à outrance sur cela peut pousser certains jeunes au relâchement et ça peut être catastrophique pour notre pays. Je pense que le seul décès qu’on a eu et qui a moins de 40 ans, c’est le jeune de Rebeuss».
Pour Momar Thiam, communiquer sur l’âge des personnes décédées et sur d’autres critères, c’est un mal plus que nécessaire. «Cela permet aussi, en termes de prévention de cette maladie, de donner le pouvoir aux personnes qui sont autour de ces personnes âgées de prendre des précautions nécessaires. Donc, on ne peut pas, à la limite, reprocher à l’Etat de faire cette forme de communication».
Mais Souleymane Ly, campe sur sa position : il préconise une communication simple accès sur la sensibilisation des communautés.
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