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Au premier semestre 2018, la région de Diourbel a enregistré 30 cas de décès maternels. C'est ce qu'a révélé, hier, le médecin-chef de la région médicale deDiourbel, le docteur Balla Mbacké Mboup.
La situation de la mortalité maternelle dans la région de Diourbel est sur une tendance baissière, mais reste toujours alarmante. Au premier semestre 2018, la région a enregistré 30 cas de décès maternels. En 2017, le nombre de décès est passé à 85, une baisse par rapport à celui de 2016 qui était de 115 cas recensés.
C'est le médecin-chef de la région médicale, Balla Mbacké Mboup, qui donne l'information. Il recevait la caravane de l'Association des journalistes en santé population et développement (Ajspd). «Ces chiffres ne concernent pas les décès survenus dans les maisons et les villages, car ils ne sont pas recensés au niveau services de santé», précise-t-il.
Avant d'ajouter : «il y a quelques années, les études démographiques et sanitaires (Ndlr: la date et la source de l'étude n'ont pas été précisées) avaient recensé à Diourbel 315 décès de femmes pour chaque 5000 naissances vivantes.»
A l'en croire, un Comité régional de développement sera organisé la semaine prochaine, pour rendre compte aux autorités des efforts consentis dans la lutte contre la mortalité maternelle. Mais la région médicale ne veut pas dormir sur ses lauriers car la mortalité maternelle constitue un défi majeur au niveau de la région de Diourbel. «Nous sommes toujours à plus d'une centaine de décès par an», renseigne-t-il.
3 Commentaires
Anonyme
En Août, 2018 (09:05 AM)Consacrons plus de moyens aux structures de santé, à la sensibilisation surtout dans les zones reculées, et pourquoi pas qu'il y ait des sages femmes qui font village par village pour rencontrer les femmes enceintes.
Bravo les femmes
Anonyme
En Août, 2018 (09:07 AM)Anonyme
En Août, 2018 (14:15 PM)Comment comprendre qu'un jeunesse qui se dit passionnée de nouvelles technologies, étudie à 82 % la littérature qui n'est pas la leur?
Comment comprendre que des enseignants qui veulent enseigner passent 3/4 de l'année scolaire dans le rue alors même qu'il est possible de négocier tout en travaillant?
comment comprendre que nos rues que nous fréquentons soient aussi sales et que nous continuions à y jeter des immondices?
Comment comprendre que nous mettons nos enfants dans la rue par fuite de responsabilité? En quoi l'apprentissage d'une religion qui n'est pas la notre exige-t- il un asservissement de nos enfants?
Comment comprendre que nous prenions une seconde épouse lorsque les enfants de la première manquent de tous?
Comment comprendre que des sénégalais qui gagnent moins d'un millions de franc CFA ( environ 15200 €) roulent avec des voitures de 65000 € soit 42 637 205 F CFA?
Comment comprendre que nous refusons de faire des activités utiles dans notre pays et que nous acceptions ailleurs des activités beaucoup moins valorisantes ?
Réglons nos défauts et nous aurons des dirigeants qui n'auront pas ces défauts.
Notre problème c'est nous même. Nous ne respectons pas nos vies et ceux de nos parents!
Je rêve du jours où la personne crainte et respecté dans ce pays serait celle qui sera la plus instruite dans son domaine ou la plus qualifiée dans son domaine:
Des médecins compétents dans leur domaine de compétence et non des internistes aux urgences! Des ingénieurs dans les chantiers et non dans les bureaux administratifs! Des professeurs dans les amphithéâtres et non dans les meeting politiques! Des militaires dans les casernes et non dans les champs politiques! Des marabouts dans les Mosquées! des étudiants dans les facultés et non dans la rue!
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