Cité en référence parmi les districts sanitaires qui se sont le plus illustrés dans la lutte contre le paludisme, Gandiaye a obtenu des résultats probants. Mais les écoles coraniques (daaras) constituent les plus grandes niches dans lesquelles proviennent les cas de paludisme les plus graves enregistrés à Gandiaye. Cependant, les résultats obtenus demeurent rassurants, pour les autorités sanitaires. «On peut dire vraiment qu’on est à la phase pré-élimination. Dans nos stratégies de lutte, nous avions fait des dispensateurs de soins dans les daaras, en 2016.
Tous les cas de paludisme jugés graves, au cours de l’année, provenaient de ces écoles coraniques», a noté l’Infirmier chef de poste (Icp) du centre de santé de Gandiaye, Moussa Ndiaye. Il est revenu sur les actes posés par blouses blanches du district dans lequel il évolue. Dans ce district sanitaire situé dans la région de Kaolack, l’on compte 7 cases de santé, mais aussi 4 Desdom (Dispensateurs de soins à domicile) et 5 Disdaaras (dispensateurs de soin pour les daaras) pour une population estimées à 22 618 habitants. Et c’est grâce à la prise en charge précoce des malades, la prévention, l’assainissement, la formation du personnel communautaire, l’utilisation des moustiquaires toutes les nuits et durant toute l’année que ces résultats qui font espérer une élimination du paludisme dans la zone.
Revenant un peu à l’année 2016, il a indiqué que la distribution de Couverture moustiquaire universel (Cmu) et l’implication des Bajanu Gox (marraines) a beaucoup contribué au résultat obtenu. Pour preuve, dit-il, aucun cas de paludisme sévère n’a été relevé dans le district de Gandiaye. Cette situation a été aussi favorisée par la distribution massive de moustiquaires, la sensibilisation des populations à travers les commissions au niveau des groupements dans les villages.
Autant d’actions qui font que dans le dernier trimestre de l’année 2016, le nombre de cas d’enfants de - 5 ans souffrants de cette pathologie est nul. Quant aux enfants de - 10 ans qui ont souffert de paludisme dans le district durant ce temps se chiffre à 6 cas. Par contre, 28 cas de malades du paludisme ont été relevés chez les personnes adultes, a indiqué l’Infirmier chef de poste aux membres de l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd), ce lundi 24 avril 2017.
Le traitement précoce a aussi été une stratégie efficace pour éviter les cas graves, a aussi indiqué Moussa Ndiaye. Il a reconnu que ce sont ce lot d’efforts consentis qui ont permis au district de repousser la progression de cette maladie qui dans le passé causait beaucoup de perte en vie humaine. Aujourd’hui, il constitue la 5e pathologie parmi celles qui motivent le plus des consultations, précise-t-il, en soulignant qu’actuellement les ‘’Ira’’ (infections respiratoires aiguës) sont les premières causes de consultation dans ledit district.
4 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2017 (21:22 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (00:33 AM)Bien sûr qu'ils restent en famille le lieu naturel d'éducation et qu'ils aillent apprendre le Coran à la mosquée en dehors des heures de cours, comme le font les élèves chrétiens à l'église
Anonyme Un Sarrène De Gamboul
En Avril, 2017 (07:56 AM)Khady
En Avril, 2017 (10:18 AM)Participer à la Discussion