Quarante ans, plus belle qu'à vingt et beaucoup mieux dans sa tête ? Souvent. Mais la vie des femmes n'est pas, pour autant, un long fleuve tranquille. Les conseils des spécialistes pour traverser cette période de transition qu'est la quarantaine afin de rester en pleine forme.
Bien gérer le virage
Sur le plan gynéco, l'approche de la quarantaine se résume souvent en trois mots : tension des seins, cycles irréguliers, fatigue. Tous ces symptômes ont la même origine : les hormones s'agitent. Le corps, que l'on connaissait bien, montre des signes jusque-là inconnus. De profondes modifications commencent à bouleverser doucement l'organisme. Chaque mois, depuis la puberté, l'hypothalamus et l'hypophyse, deux petites glandes situées dans le cerveau, donnaient le top départ à un ballet bien réglé. Les ovaires sécrétaient d'abord des oestrogènes pour préparer l'ovule à être fécondé. Puis, dans la seconde partie du cycle, ils produisaient de la progestérone, pour préparer la muqueuse de l'utérus à recevoir l'embryon. La quarantaine s'installant, le message est moins clair et semble parvenir un peu moins bien aux ovaires qui ne répondent plus au quart de tour aux messagers hormonaux.
Des cycles qui tournent moins rond
En effet, la production de progestérone chute. Le stock de follicules ovariens, fixe pour chaque femme, s'épuise, et l'ovulation devient irrégulière. Se succèdent ainsi des périodes d'hyperoestrogénie (excès d'oestrogènes) qui entraînent des tensions dans les seins, des changements d'humeur, des gonflements et des séquences d'hypo-oestrogénie avec des bouffées de chaleur, des coups de fatigue, des troubles du sommeil. Les cycles, s'ils ne sont pas régulés par la pilule, deviennent plus fantaisistes. Et même s'il n'y a rien de pathologique dans ce nouvel état, « les retards de règles sont mal vécus par les femmes. Elles s'inquiètent d'une grossesse. Ou bien, d'un coup, craignent d'être ménopausées », remarque le Dr Alain Tamborini, gynécologue. D'où l'intérêt de trouver un médecin qui soit à l'écoute et assure le suivi pendant cette période de transition.
C'est l'âge des fibromes utérins
À partir de 40 ans, une femme sur deux développe un fibrome de l'utérus. S'il n'occasionne aucun symptôme, il est inutile d'intervenir, car cette grosseur n'évolue jamais en cancer et disparaît après la ménopause. En revanche, des saignements abondants ou des règles douloureuses justifient une échographie pour confirmer le diagnostic et mettre en route un traitement. « On peut essayer des remèdes comme Thuya ou Kalium muriaticum permettant d'éviter les à-coups hormonaux, qui favorisent le développement du fibrome », explique le Dr Besnard-Charvet. Après avoir retiré presque systématiquement l'utérus des femmes qui souffraient de fibromes, on opère aujourd'hui uniquement en cas de gêne importante, et les techniques permettant de conserver l'utérus sont préférées. Le type d'intervention dépend du nombre de fibromes, du lieu de leur implantation, de leur taille. Dans la majorité des cas, on peut conserver l'utérus. On opère alors soit par les voies naturelles, soit sous coelioscopie (par voie abdominale avec de petites incisions). L'intervention se déroule en ambulatoire (on rentre chez soi dans la journée) mais, en fonction de la technique employée, un arrêt de travail d'une semaine environ est nécessaire.
Le retour du syndrome prémenstruel
Les femmes qui ne sont plus sous pilule, un peu comme les adolescentes qui souffrent d'un système hormonal en cours de réglage, paient souvent les conséquences des sécrétions hormonales irrégulières. Elles voient ainsi réapparaître les désagréments du syndrome prémenstruel : des douleurs dans le bas du ventre, une sensation de gonflement, voire des maux de tête ou encore des seins douloureux. « Les femmes retrouvent leurs règles naturelles et leur syndrome prémenstruel si elles en souffraient avant d'adopter la pilule », explique le Dr Christelle Besnard-Charvet, gynécologue homéopathe. Pour d'autres, c'est le choix d'un nouveau mode de contraception, sans apport d'hormones ou presque (certains stérilets diffusent tout de même un peu de progestérone), qui en est responsable. S'il est trop tôt pour suivre un traitement hormonal de la ménopause, on peut avoir recours à des protocoles hormonaux « sur mesure » avec des prises séquentielles de progestérone pour limiter les effets des oestrogènes, et rétablir l'équilibre. Afin de trouver le bon produit, à la bonne dose, ces traitements nécessitent souvent des adaptations et plusieurs consultations.
La silhouette se modifie
On élimine moins bien à 40 ans qu'à 20. Donc pas question de laisser s'accumuler les kilos. Il est temps de s'organiser et de penser à soi, même si la famille est encore très prenante. « Seulement une femme sur deux prend du poids, entre 2 et 10 kilos », rassure toutefois le Dr Patrick Serog, médecin nutritionniste. Plus courantes, les transformations du corps qui « virilisent » : plus de ventre, moins de seins, moins de fesses. « C'est cette métamorphose qui chagrine le plus les femmes. » Mais une bonne hygiène de vie permet de garder sa silhouette. Quelles solutions alors ?
On surveille son assiette : On fait les comptes, c'est-à-dire la liste de ce qu'on avale au petit déjeuner, au travail, avec les enfants. Tout doit y passer, y compris les en-cas, les grignotages éventuels... Et on revoit ses apports : « Pas question de restriction calorique, car on risque un rebond après l'amaigrissement, mais plutôt d'une organisation différente », souligne le nutritionniste. On augmente les antioxydants (légumes verts), les bonnes graisses (oméga-3 des poissons) au détriment des mauvaises (charcuteries, huiles saturées). On garde la viande rouge pour son apport en fer, et on se met à l'eau minérale (Hépar, Courmayeur, Contrex, Salvetat...) pour les apports en calcium qui renforcent le squelette.
On fait de la gym : Il n'y a qu'elle qui peut vous faire garder vos formes féminines. Le bon rythme : 150 minutes d'activité physique par semaine, réparties en trois séances. Cela laisse la place à un bon cours de gym (abdos, fessiers, cardio-training) ou à une séance de natation intense, plus deux fois 50 minutes de marche rapide.
On arrête de fumer: La cigarette avance l'âge de la ménopause d'au moins deux ans et parfois davantage. Premiers bénéficiaires quand on cesse de fumer : la peau, les organes et le tonus.
Bien gérer le virage Des cycles qui tournent moins rond C'est l'âge des fibromes utérins Le retour du syndrome prémenstruel La silhouette se modifie La contraception doit souvent évoluer
La contraception doit souvent évoluer
Attention, bien qu'elles soient irrégulières, les ovulations continuent de se produire encore bel et bien. Le risque d'être enceinte est donc toujours là. À 40 ans, on est souvent lassé des hormones de la pilule. Et leurs effets secondaires risquent d'être plus néfastes qu'à 20 ans. Pas question de continuer à prendre la pilule si on fume. Il est temps de se tourner vers d'autres modes de contraception. Quelles solutions alors ?
Le stérilet : « bien mis en place, donc bien toléré, le stérilet, c'est la contraception qui se fait oublier », souligne le Dr Tamborini. Le dispositif, qui se pose dans la cavité utérine, existe dans différentes formes et tailles pour s'adapter à l'anatomie de chaque femme. En plus, il est peu cher, remboursé à 60 % par la Sécurité sociale et efficace pendant au moins cinq années. De quoi franchir en toute sécurité le cap délicat de la quarantaine. Et on peut l'ôter à tout moment.
L'implant Essure : il s'agit de faire poser un micro-implant dans chaque trompe, via les voies naturelles, sous hystéroscopie (introduction d'une mini-caméra dans l'utérus), sans anesthésie générale. « Il faut ensuite trois mois pour que le tissu conjonctif finisse par bien boucher les trompes », explique le Dr Tamborini. Cette méthode de contraception est définitive mais elle ne perturbe pas les fonctions hormonales.
16 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (09:01 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (11:49 AM)Pourquoi ne pas s'insurger contre les mariages précoces, les viols, les grossesses qui finissent en meurtre par manque d'assistance médicale ou psychologique ? et cette course aux gosses pour avoir la priorité dans un mariage polygame: tout un sujet à développer messieurs qui n'ont pas d'inspiration.
Anonyme
En Décembre, 2015 (14:50 PM)Mon Cas
En Décembre, 2015 (15:59 PM)mais kounek ak sa destin
j'ai la foi mais j'ai peur de finir seule de ne jamais me marier de ne jamais avoir d'enfants
priez pour moi svp
métina
Anonyme
En Décembre, 2015 (21:57 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (22:51 PM)Serein
En Décembre, 2015 (08:39 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (09:24 AM)appeler
[email protected]
En Décembre, 2015 (15:05 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (12:11 PM)Anonyme Coucou
En Décembre, 2015 (11:22 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (12:32 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (14:47 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (16:12 PM)Mes soeurs ne vous decouragez jamais,gardez votre virginité,il y a la science et il y a DIEU!
Anonyme
En Décembre, 2015 (02:46 AM)Anonyme
En Octobre, 2017 (11:14 AM)Je me nomme Adriane ,suite au problème vue sur le site je viens pour intervenir et faire
comprendre a toute personne ayant été déçue comme moi que rien est encore tard .
Car quand on veux on peu , après un moment de déception avec mon ex qui est
actuellement redevenu l’Élu de mon cœur j'ai du faire appelle a une maître marabout vaudou qui a vraiment fait un miracle
dans ma vie .Il m'a permis de retrouver la paix du cœur en faisant revenir l'homme que j'ai toujours aimer .
Alors ne guise de remerciement je voudrais lui rendre hommage et conseiller a toute personne ayant de problème a bien
vouloir faire recours a ce homme car il est vraiment un envoyer pour résoudre tout genre de problème .
Je remercie ce PAPA ALI MARABOUT qui a faire de moi la femme la plus heureuse du monde,
tout ce qui ont des probleme comme moi je vous conseil de contacter ce mr qui fera des miracles dans votre vie.
Son mail : [email protected] Ou [email protected]
Son numero de telephone : 00229 97 96 32 99
NB : IL A DES RITUELS POUR GUÉRIR AUSSI UN MALADIE
Merci et bonne chance a vous
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