Les travailleurs de l'hôpital régional Heinrich Lubke affiliés au Syntras (Syndicat national des travailleurs de la santé) sont très en colère contre leur directeur, le Dr El Hadj Amadou Dieng.
Après avoir observé un sit-in hier lundi, les syndicalistes se sont retrouvés ce mardi matin devant leur direction où ils ont fait face à la presse, arborant brassards rouges et pancartes. A l'origine de leur colère, "l'impunité absolue de leur directeur" qui, selon eux, accorderait des privilèges aux uns et les refuserait aux autres.
Entre autres sujets évoqués lors de ce face à face avec les journalistes, la non-régularisation du personnel contractuel, les problèmes liés à la banque de sang... Boubacar Dacosta et ses camarades, qui parlent de problème de gestion, ont aussi souligné les difficultés notées dans le traitement des urgences chirurgicales.
Ils ont également fustigé le paiement des évacuations par les malades, l'inexistence de cardiologue permanent, de chirurgien généraliste, de dentiste et de radiologue, avec des pannes permanentes de l'appareil d'échographie. Ainsi, les syndicalistes ont interpellé le ministre de la santé, le Dr Eva Marie Coll Seck, dont ils ont sollicité l'arbitrage.
Réagissant à cette sortie, le directeur de l'hôpital régional Heinrich Lubke de Diourbel, a balayé en touche. « Il n'y a pas eu de privilèges accordés aux uns et refusés aux autres. Nous sommes dans une nouvelle phase. Nous avons déjà acheté du matériel pour 50 millions et nous allons bientôt acheter d'autres matériels pour 120 millions. Et fort malheureusement, nous n'avons pas un personnel globalement qualifié à l'hôpital Lubke», a indiqué le Dr El Hadj Amadou Dieng.
4 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (20:12 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (22:18 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (01:14 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (21:03 PM)Participer à la Discussion