Nouvelle mode pour certains, l’huile de noix de coco est employée depuis très longtemps dans les régions exotiques pour ses propriétés culinaires, mais aussi pour ses vertus santé.
L’huile de coco : un concentré d’acides gras saturés
Issue de la noix de coco, cette huile est composée à 100% de lipides, mais pas n’importe lesquels : ce sont majoritairement des acides gras saturés, longtemps accusés d’être les pires lipides qui soient pour notre santé. Aujourd’hui, cette accusation est tempérée et dans tous les cas, nous avons besoin de tous les types d’acides gras qui existent, l’important étant de diversifier et de proscrire les excès dans un sens ou dans un autre. Toujours est-il que les acides gras saturés de l’huile de coco ont la particularité d’être essentiellement des triglycérides à chaine moyenne, les différenciant des acides gras apportés par la viande et autres produits animaux, et qui seraient plus avantageux pour la santé, car plus facilement métabolisés et stables à la cuisson que les triglycérides à chaine longue.
De ce fait, les acides gras de l’huile de coco ne seraient pas associés au risque cardiovasculaire. Bien au contraire, certaines études portant sur des populations particulières utilisant comme matière grasse quasi exclusivement l’huile de noix de coco comme les habitants de Kitava, une petite île du Pacifique Sud près de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, montrent davantage un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires et les cancers.
Attention toutefois à la présence d’huile de coco dans les produits transformés comme les biscuits industriels, dont la préparation passe par l’hydrogénation un procédé qui transforme les matières grasses, y compris l’huile de coco en acides gras trans, dont les risques pour la santé sont aujourd’hui bien affirmés.
Enfin, dans le cadre du régime cétogène, l’huile de coco est avantageuse, car riche en triglycérides à chaine moyenne, elle favorise la formation de cétones.
Une huile gouteuse et saine
Idéale pour la cuisson puisque stable à haute température, elle a aussi bon gout. Savoureuse, l’huile de coco est intéressante pour la pâtisserie.
L’important est de ne pas en abuser, car même s’ils sont avantageux pour la santé, les acides gras restent des lipides qu’il faut limiter en quantité et intégrer dans une alimentation équilibrée. L’idéal reste de varier les huiles elles aussi, par exemple avec l’huile l’olive et de colza, d’autres huiles végétales reconnues depuis longtemps bonnes pour les artères (si l’on respecte la modération) !
Il est recommandé d’utiliser de l’huile de noix de coco vierge, pressée à froid et à 100%.
À ne pas confondre avec l'huile de coprah fabriquée à partir de la chair séchée de la noix et à l’aide d’un traitement spécial. Souvent hydrogénée, elle est riche en acide gras trans et hélas largement employée par l'industrie agroalimentaire pour les pâtisseries industrielles, confiseries et fritures.
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