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« Il est important de faire une recherche active des cas. C'est-à-dire les cas confirmés; ce sont des cas détectés à partir de certains nombre de signes. Mais il se pourrait que des cas aient échappé. Il faut faire un tracking des registres de santé pour voir ceux qui ont des signes qui ne sont pas patents par exemple une fatigue intense », suggère-t-elle. Une stratégie qui est en train de porter ses fruits vu le nombre de cas recensés ces derniers jours. Aussi faudrait-il renforcer la sensibilisation au niveau communautaire.
S’agissant des tests massifs proposés par certaines autorités sanitaires, Lucile Imboua estime que cette stratégie- qui est expérimentée au Ghana par exemple- a des limites. « Dans un contexte de ressources limitées est-ce qu’on devrait gaspiller des tests ? Le test massif a des limites parce qu’il y a souvent beaucoup de tests effectués pour très peu de cas », souligne-t-elle sur le plateau de l’émission Objection sur Sud Fm.
A ce propos d’ailleurs, une téléconférence entre autorités sanitaires sénégalaises et Sud-Africaines sera bientôt organisée pour un partage d’expériences.
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