En marge de l’atelier de restitution de l’enquête nationale de résistance aux antituberculeux au Sénégal, la coordinatrice du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT), Dr Marie Sarr Diouf, a demandé au ministre de la santé d’intégrer les tuberculeux dans le programme de bourse familiale. « C’est une réflexion spontanée, mais je ne manquerais pas de parler à Mme le ministre de la santé pour qu’elle puisse prendre en compte cette préoccupation auprès des personnes responsables de cette institution. Au Brésil, on a intégré les tuberculeux dans le programme de bourse familiale ».
« Quand on développe une tuberculose avec certaines conditions environnementales, et on reste dans ces mêmes conditions, on va être réinfecté. On va développer à nouveau la maladie. Donc, dans la gestion de tuberculose, il faut que l’environnement soit pris en compte, c’est très important », explique-t-elle.
Selon elle, pour que la tuberculose soit réduite de manière drastique dans le pays, "il faut que nous regardions nos locaux, insister sur l’aération, l’ensoleillement. Faire de telle sorte que les malades qui se traitent le fassent régulièrement".
Selon le document de la PNT, la population de l’étude était constituée de 640 hommes et 267 femmes soit une ration 2,4 en faveur du sexe masculin. L’âge des malades était compris entre 6 et 87 ans, la médiane étant de 30 ans. La prévalence du Vih parmi la cohorte ayant un résultat connu est de 3,6%, par ailleurs 32,3% des patients fument ou ont fumé par le passé. Une proportion de 6,5% des malades de l’enquête a connu l’emprisonnement.
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Kokou
En Décembre, 2015 (09:02 AM)Participer à la Discussion