Ce 20 mars, est célébrée la journée mondiale de la santé bucco-dentaire. Cette occasion coïncidant avec le mois de ramadan et la campagne électorale pour la présidentielle, les organisateurs ont annoncé à travers un communiqué, qu’ils misent sur une communication à travers les médias et une sensibilisation de masse à travers le pays, dans les écoles, dahras et lieux publics.
Lancée en 2007 par la Fédération Dentaire Internationale (FDI), une organisation rassemblant les professionnels et les associations dentaires, la journée mondiale de la santé bucco-dentaire (JMSBD) est célébrée chaque année le 20 mars en collaboration avec les différentes corporations dentaires, à travers de nombreuses activités de promotion de la santé bucco-dentaire sur l’ensemble du territoire national.
Cette célébration offre, selon les professionnels de la santé bucco-dentaire, une plateforme idéale pour sensibiliser et encourager les engagements et les actions en faveur d’une bonne santé bucco-dentaire.
Le thème de cette année 2024 est « Une bouche heureuse …Un corps heureux ». A cette occasion, les dentistes ont pour objectif de donner aux populations les connaissances, les outils et la confiance nécessaires pour garantir une bonne santé bucco- dentaire.
Pour ce faire, ils invitent les écoles et les groupes de jeunes à proposer des activités d’apprentissage sur la santé bucco-dentaire, les professionnels de la santé bucco-dentaire et la communauté des soins de santé au sens large à éduquer les populations qu’ils servent, les gouvernements et les décideurs politiques à défendre une meilleure santé bucco-dentaire pour tous.
Les médecins dentistes informent qu’au Sénégal, les affections bucco dentaires touchent plus de 76% de la population adulte avec des répercussions négatives sur le bien- être.
Ils signalent ainsi une nécessité de renforcer la politique de promotion de la santé buccodentaire par des stratégies de prévention au sein de la communauté mais aussi une amélioration de l’accessibilité à des soins de qualité.
Ils reconnaissent, par ailleurs, que l’Etat du Sénégal a accompli, depuis quelques années des efforts «considérables » pour améliorer l’accessibilité et la qualité des soins dentaires à travers le recrutement régulier de chirurgiens-dentistes, le renforcement des équipements dentaires (fauteuils dentaires, appareils de radiographie, autoclaves et d’unités mobiles) ainsi que l’ouverture de services dentaires dans les EPS et les Centres de Santé.
Il y a aussi un programme de renforcement de capacités des Infirmiers, Chefs de Poste et des Sages-femmes, pour prendre en charge l’urgence des affections bucco-dentaires initié depuis 2013 et qui se poursuit dans les régions médicales.
Ce programme est une des initiatives de décentralisation/intégration de la Santé buccodentaire dans les Soins de Santé Primaires tel que recommandé par l’OMS, l’orientation des acteurs communautaires et des praticiens de la médecine traditionnelle sur la reconnaissance des signes, les mesures de prévention des affections buccodentaires et particulièrement du Noma ainsi que la promotion du recours précoce aux soins dentaires, la lutte contre le Noma inscrite dans les priorités du Ministère de la Santé et de l’Action sociale.
«La surveillance de cette maladie à déclaration et à éliminer, a permis une prise en charge précoce des enfants touchés et aussi des cas de victimes de séquelles réduisant ainsi la mortalité et le fardeau du handicap social », expliquent-ils.
Toujours dans le sens des réalisations de l’Etat, il y a l’élaboration et la validation du plan stratégique national de la Santé bucco-dentaire aligné à la stratégie régionale et au plan d’action mondial de la santé bucco-dentaire récemment adopté par l’Assemblée mondiale de la santé.
«La mise en œuvre de cette stratégie nationale requiert la contribution et l’engagement de toutes les parties prenantes ayant contribué à son élaboration », notent-ils.
Ils saluent ainsi l’Amendement par l’Assemblée nationale du projet de loi n°14/2022 relatif à l’exercice de la chirurgie dentaire et à l’ordre national des chirurgiens-dentistes.
Il est noté que malgré ces avancées, les défis à relever sont nombreux.
Il s’agit du déficit de sensibilisation de la population relative aux méthodes de prévention, du financement des activités de la santé buccodentaire, de la qualité des données de routine et de surveillance de qualité pour la promotion de la santé buccodentaire afin de réussir le pari de la réduction de la charge de morbidité des affections buccodentaires par des stratégies adaptées d’un bon rapport coût/efficience pour tendre vers la CSU, de l’exercice illégal de la santé bucco-dentaire et des pratiques dangereuses liées à la publicité mensongère.
A cette fin, les professionnels de santé bucco-dentaire estiment qu’il y a une nécessité de renforcer la sensibilisation sur l’hygiène buccale dentaire, sur les facteurs de risque et sur les mesures de prévention des affections bucco dentaires, mais aussi sur les relations santé buccodentaire et santé générale.
Lancée en 2007 par la Fédération Dentaire Internationale (FDI), une organisation rassemblant les professionnels et les associations dentaires, la journée mondiale de la santé bucco-dentaire (JMSBD) est célébrée chaque année le 20 mars en collaboration avec les différentes corporations dentaires, à travers de nombreuses activités de promotion de la santé bucco-dentaire sur l’ensemble du territoire national.
Cette célébration offre, selon les professionnels de la santé bucco-dentaire, une plateforme idéale pour sensibiliser et encourager les engagements et les actions en faveur d’une bonne santé bucco-dentaire.
Le thème de cette année 2024 est « Une bouche heureuse …Un corps heureux ». A cette occasion, les dentistes ont pour objectif de donner aux populations les connaissances, les outils et la confiance nécessaires pour garantir une bonne santé bucco- dentaire.
Pour ce faire, ils invitent les écoles et les groupes de jeunes à proposer des activités d’apprentissage sur la santé bucco-dentaire, les professionnels de la santé bucco-dentaire et la communauté des soins de santé au sens large à éduquer les populations qu’ils servent, les gouvernements et les décideurs politiques à défendre une meilleure santé bucco-dentaire pour tous.
Les médecins dentistes informent qu’au Sénégal, les affections bucco dentaires touchent plus de 76% de la population adulte avec des répercussions négatives sur le bien- être.
Ils signalent ainsi une nécessité de renforcer la politique de promotion de la santé buccodentaire par des stratégies de prévention au sein de la communauté mais aussi une amélioration de l’accessibilité à des soins de qualité.
Ils reconnaissent, par ailleurs, que l’Etat du Sénégal a accompli, depuis quelques années des efforts «considérables » pour améliorer l’accessibilité et la qualité des soins dentaires à travers le recrutement régulier de chirurgiens-dentistes, le renforcement des équipements dentaires (fauteuils dentaires, appareils de radiographie, autoclaves et d’unités mobiles) ainsi que l’ouverture de services dentaires dans les EPS et les Centres de Santé.
Il y a aussi un programme de renforcement de capacités des Infirmiers, Chefs de Poste et des Sages-femmes, pour prendre en charge l’urgence des affections bucco-dentaires initié depuis 2013 et qui se poursuit dans les régions médicales.
Ce programme est une des initiatives de décentralisation/intégration de la Santé buccodentaire dans les Soins de Santé Primaires tel que recommandé par l’OMS, l’orientation des acteurs communautaires et des praticiens de la médecine traditionnelle sur la reconnaissance des signes, les mesures de prévention des affections buccodentaires et particulièrement du Noma ainsi que la promotion du recours précoce aux soins dentaires, la lutte contre le Noma inscrite dans les priorités du Ministère de la Santé et de l’Action sociale.
«La surveillance de cette maladie à déclaration et à éliminer, a permis une prise en charge précoce des enfants touchés et aussi des cas de victimes de séquelles réduisant ainsi la mortalité et le fardeau du handicap social », expliquent-ils.
Toujours dans le sens des réalisations de l’Etat, il y a l’élaboration et la validation du plan stratégique national de la Santé bucco-dentaire aligné à la stratégie régionale et au plan d’action mondial de la santé bucco-dentaire récemment adopté par l’Assemblée mondiale de la santé.
«La mise en œuvre de cette stratégie nationale requiert la contribution et l’engagement de toutes les parties prenantes ayant contribué à son élaboration », notent-ils.
Ils saluent ainsi l’Amendement par l’Assemblée nationale du projet de loi n°14/2022 relatif à l’exercice de la chirurgie dentaire et à l’ordre national des chirurgiens-dentistes.
Il est noté que malgré ces avancées, les défis à relever sont nombreux.
Il s’agit du déficit de sensibilisation de la population relative aux méthodes de prévention, du financement des activités de la santé buccodentaire, de la qualité des données de routine et de surveillance de qualité pour la promotion de la santé buccodentaire afin de réussir le pari de la réduction de la charge de morbidité des affections buccodentaires par des stratégies adaptées d’un bon rapport coût/efficience pour tendre vers la CSU, de l’exercice illégal de la santé bucco-dentaire et des pratiques dangereuses liées à la publicité mensongère.
A cette fin, les professionnels de santé bucco-dentaire estiment qu’il y a une nécessité de renforcer la sensibilisation sur l’hygiène buccale dentaire, sur les facteurs de risque et sur les mesures de prévention des affections bucco dentaires, mais aussi sur les relations santé buccodentaire et santé générale.
2 Commentaires
Ndiago O.g
En Mars, 2024 (17:20 PM)Participer à la Discussion