Lors du lancement du référentiel Sénégal Vision 2050, le Premier ministre Ousmane Sonko a invité les syndicalistes à s'armer de patiente, mais surtout a laissé tomber certaines doléances qui ne sont pas en adéquation avec la situation actuelle du pays.
Le Collectif interministériel de l'Administration sénégalaise, ayant entamé un plan d'action, par la voix d'Oumar Dramé, affirme qu'il n'y a pas plus patriote que les syndicalistes qui ont suspendu leurs revendications pour laisser passer les élections (Présidentielle du 24 mars 2024, NDLR). Il l'invite plutôt le chef du gouvernement à rencontrer autour d'une table les acteurs avant de tenir de telles déclarations à l'avenir.
"Nos revendications ne sont pas nouvelles ; elles datent de deux ans et nous leur avons accordé le temps de s'imprégner de la problématique. Il pouvait nous rencontrer avant de nous demander d'être plus patriotiques", a dit M. Dramé qui revient sur les injustices dont ils font face.
Pour lui, "il y a des points de la plateforme revendicative qui ne peuvent pas attendre, parce qu'ils concernent les mesures urgentes. Il suffit d'une volonté et cela ne se règlera pas par presse interposée, mais autour d'un dialogue".
Par ailleurs, il n'exclut pas d'aller à la grève de la faim, si le problème des travailleurs du ministère des Mines n'est pas résolu. Quarante-quatre d'entre eux ont été licenciés et l'État leur doit des arriérés de salaire.
Le secrétaire général souligne que l'État ne peut signer des choses sans être dans la possibilité de les satisfaire. D'ailleurs, dit-il, le gouvernement d'Ousmane Sonko doit s'inscrire dans la continuité et comprendre que ces points ne sont pas négociables. À défaut, les syndicalistes peuvent discuter de l'application et de la périodicité, mais il y a des points urgents qui concernent les travailleurs, dont la plupart sont sur le qui-vive. "De nombreux emplois sont menacés et les employés ne sont plus tranquilles. Les arriérés de salaire et les primes ne sont pas négociables".
5 Commentaires
Mohamed Lo
il y a 2 semaines (15:23 PM)Ces paresseux politicards comprendront seulement quand leurs jeunes frères viendront pointer à leurs places.
Ce n'est pas compliqué. Il y'a trop de fainéants dans ce pays qui veulent prendre l'état en otage.
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