Après le tabac et l'hypertension, il faut désormais ajouter le stress au travail dans la liste des facteurs qui favorisent le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC).
On savait déjà qu'un AVC sur quatre est directement en lien avec le tabac et que l'hypertension est un facteur de risque important. Grâce à une méta-analyse d'une demi-douzaine d'études antérieures pilotée par le Dr Dingli Xu de l'Université de Guangzhou, en Chine, on sait désormais que le stress au travail est également un risque important d'accident vasculaire cérébral.
Pour explorer ce risque plus en profondeur, le médecin a donc examiné les dossiers médicaux de plus de 138 000 personnes qui ont été suivies sur des périodes allant de 3 à 17 ans. Ils ont été classés en quatre catégories, en fonction du niveau de stress généré par leur travail :
- Les emplois passifs : le plus souvent des emplois manuels avec peu d'exigences et peu de contrôle
- Les emplois peu stressants (parmi lesquels le médecin a placé les architectes par exemple)
- Les emplois à stress élevé : tous les emplois de service, avec notamment les infirmières et les serveurs
- Les emplois très actifs nécessitant beaucoup d'exigence et de contrôle : on y trouve les médecins, les ingénieurs et les enseignants.
Dans cette étude, publiée sur l'édition en ligne de la revue Neurology, les chercheurs ont découvert que les personnes occupant un emploi à stress élevé avaient 22% de risques en plus de faire un AVC, par rapport à ceux occupant un emploi passif et un risque accru de 58% de faire un AVC ischémique (c'est-à-dire lié à l'obstruction d'une artère cérébrale). En outre, face à cette gestion du stress, hommes et femmes ne sont pas à égalité puisque le risque d'AVC est supérieur de 33% chez les femmes.
Un lien entre le travail et le risque d'AVC avait déjà été fait il y a quelques mois par des chercheurs britanniques qui avaient révélé que travailler plus de 55 heures par semaine augmentait de 33% le risque de faire un AVC et de 13% celui de développer une maladie des coronaires par rapport à un travail hebdomadaire de 35 à 40 heures.
2 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (08:07 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (08:46 AM)1-Essayons le magnesium: Le magnésium est soupçonné depuis longtemps de bénéficier à la santé des vaisseaux sanguins et au système cardiovasculaire. Chaque 100 mg de magnésium supplémentaire consommé, le risque d'accident vasculaire diminue de 8 %. Cette diminution du risque ne concerne que l'accident vasculaire ischémique, provoqué par l'occlusion d'un vaisseau sanguin et qui représente la grande majorité des accidents vasculaires. Les autres types d'accidents vasculaires ne semblent pas bénéficier du magnésium.
2-L'obésité favorise les maladies cardiovasculaires. Plus récemment, on a découvert que la répartition de la graisse était à elle seule un signe d'alerte : lorsqu'elle est plutôt localisée au niveau du ventre, elle est plus dangereuse que lorsqu'elle est répartie sur tout le corps ;
3- L'hypertension artérielle est l'un des deux facteurs de risque les plus importants lorsque l'on parle d'accident vasculaire cérébral :
4- Le deuxième risque majeur d'accident vasculaire cérébral est le mauvais état des vaisseaux sanguins : cholestérol et diabète sont donc particulièrement à surveiller ;
5- Arrêtez de fumer surtout si vous êtes souvent migraineux(se) : Chez le fumeur, le risque d'accident vasculaire cérébral est doublé. Attention, s'il s'agit d'une femme qui en plus suit un traitement contraceptif et qui est migraineuse, le risque est multiplié par 20 à 30 ;
6- Croquez les fruits et légumes : manger des fibres et des vitamines contenues dans les fruits et légumes" ;
7-Prenez des suppléments d’omega 3 : Les omega 3 ont eux aussi une action protectrice vis-à-vis de l'accident vasculaire cérébral (saumon, thon, sardine, maquereau) ;
8-Avoir une activité physique régulière : L'activité physique fait fonctionner le myocarde et donc tonifie le système cardiovasculaire. Elle aide aussi à équilibrer son poids. C'est donc un excellent moyen de prévenir les AVC ;
9-Gérer efficacement ses facteurs de risque : En matière d'AVC, il est des facteurs de risque contre lesquels on ne peut rien : les antécédents familiaux, lorsqu'un ascendant a été victime d'AVC, et l'âge. En revanche, tous les autres sont d'origine environnementale, ils dépendent de nos habitudes de vie : sédentarité ou pratique sportive, consommation de tabac ou pas, alimentation saine ou déséquilibrée. Et il faut le savoir, les facteurs de risque ne s'ajoutent pas, ils se multiplient ;
10-Garder le sourire et éviter le stress : une vie agréable peut aussi apporter une protection naturelle contre toutes formes de maladie, éviter le stress, la tension au travail et le pessimisme de certains gens
Participer à la Discussion