Conscient des dangers croissants liés à l’émigration clandestine, Abdoul Wahab NIANG, militant écologiste fondateur du programme international pour l’agriculture durable Africa Green Connect, une initiative qui lui a valu le tire du premier sénégalais à avoir lancé un programme international pour l’agriculture durable; a soumis une proposition ambitieuse visant à freiner ce fléau qui touche principalement la jeunesse sénégalaise. À travers un programme intitulé « Mbey Mi », Abdoul Wahab NIANG propose un investissement de 500 millions de francs CFA pour soutenir l’agriculture, un secteur clé, en tant qu’alternative durable à l’émigration clandestine.
Le phénomène de l’émigration clandestine a pris une ampleur inquiétante au Sénégal, en particulier dans les régions rurales comme la Casamance, le Bassin Arachidier, et la vallée du Fleuve Sénégal. « Le manque d’opportunités économiques, couplé à la perception que l’agriculture est une activité peu rentable et pas Fun, pousse de nombreux jeunes à entreprendre des voyages dangereux vers l’Europe », nous dit Abdoul Wahab NIANG.
Il poursuit,
"Nous devons offrir à nos jeunes des alternatives viables ici, chez eux. L’agriculture, si elle est modernisée et correctement soutenue, peut devenir cette alternative; n’abandonnons pas nos terres pour aller cultiver les terres d’autrui". Son programme, Mbey Mi , propose une solution concrète en valorisant l’agriculture moderne et en la rendant attractive pour les jeunes.
Mbey Mi est une proposition en trois phases, conçue pour sensibiliser, former et accompagner les jeunes Sénégalais dans le domaine agricole. Ce programme de trois ans ambitionne de créer une dynamique où l’agriculture deviendrait une source d’emplois et d’opportunités économiques pour la jeunesse.
La première phase est cruciale pour informer les jeunes des dangers de l’émigration clandestine et pour leur montrer les opportunités qu’offre l’agriculture à travers un marketing contextuel.
Une fois sensibilisés, les jeunes auront l’opportunité de suivre des formations sur les techniques agricoles modernes. Le programme prévoit de former 5 000 jeunes sur une période de trois an, avec un focus sur des pratiques durables et innovantes, telles que l’irrigation moderne, l’agroécologie et la gestion de l’eau.
Ces formations, en partenariat avec des institutions de formation agricole locales, leur fourniront les compétences nécessaires pour lancer et gérer des projets agricoles viables. "L’agriculture peut être un vecteur d’autonomisation pour nos jeunes, mais il faut leur donner les moyens de réussir," souligne Abdoul Wahab NIANG.
La dernière phase du programme concerne la mise en œuvre concrète des projets agricoles. L’accompagnement se fera via un réseau de conseillers agricoles qui fourniront un soutien technique continu aux jeunes agriculteurs. Des fonds de soutien et des subventions pourront être mobilisés à travers des partenariats avec l’État et des institutions financières.
Le programme propose également la création de fermes-modèles,qui serviront de vitrines pour démontrer les meilleures pratiques agricoles, tout en offrant des lieux de formation continue pour les bénéficiaires.
Abdoul Wahab NIANG souligne que le programme Mbey Mi est une proposition qui doit être soutenue par l’État et les partenaires financiers pour qu’il devienne réalité. "L’objectif est de mobiliser les 500 millions de francs CFA nécessaires auprès du gouvernement et des institutions internationales. C’est un investissement dans l’avenir de notre jeunesse," a-t-il déclaré.
Il appelle également les partenaires au développement, les ONG et le secteur privé à se joindre à cet effort pour faire de l’agriculture un pilier de la relance économique et un frein à l’émigration clandestine.
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15 Commentaires
Maty
En Septembre, 2024 (21:30 PM)Susciter L'espoir De Rester
En Septembre, 2024 (21:55 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (09:14 AM)Si l'agriculture peut être une solution pour l'autosuffisance alimentaire ou la réduction de du déficit commercial, elle ne constitue pas une solution pour l'emploi : l'agriculture développée nécessite de moins en moins l'intervention humaine : donc peu d'emploi en vue !!!
Prenez juste l'exemple des USA, de la Russie ou des pays européens : malgré le niveau de leur production, le secteur agricole emploi peu de personnes, l'essentiel des tâches est réalisé par des appareils, machines et ordinateurs).
Mansour
En Septembre, 2024 (21:31 PM)Aminata
En Septembre, 2024 (21:43 PM)Diop
En Septembre, 2024 (21:47 PM)Seck
En Septembre, 2024 (21:52 PM)Marley Bob
En Septembre, 2024 (22:35 PM)Thiédo
En Septembre, 2024 (22:44 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (23:08 PM)C est une bonne initiative mais avant lui d autres l on tenté sans convaincre les jeunes
Toutes les tentatives ont des faîtes aussi bien du coté des autorités que des privées pour retenir les jeunes mais sans succès
Pour certains jeunes les faire cultiver la terre c est les insulter ou même minimisé
Elle préfère mendier aux canaries ou errer que de rester au Sénégal
C est la triste réalité
Ngom
En Septembre, 2024 (12:03 PM)Sow Agro
En Septembre, 2024 (08:52 AM)De votre courage et engagement de programme innovant qui peut aider les jeunes techniciens agricoles apporter leur expertise et leur savoir faire.je tiens à vous informer qu'il y a beaucoup des jeunes techniciens agricoles dans ce pays sans emploi. Qui on fait un concours de niveau national formé dans les écoles de formation au finis pas insertion ni financement. Il faut les impliquer dans votre programme.
Bathie
En Septembre, 2024 (22:54 PM)Mais, après la formation, il faut un champ, de l'eau, une clôture, des intrants, etc et un fonds de roulement pour démarrer...
Ensuite, il t'a les récoltes, le stockage, les prix au marché qui varient fortement parce que la plupart de nos marchés n'ont pas sde chambres froides et d'équipements nécessaires à la conservation...
Il fait ensuite penser à la transformation, qui nécessite d'autres équipements, formations, intrants et fonds de eoulemnets.
La commercialisation......
Votre proposition de former 5000 jeunes en 3 ans avec 500 millions est une bonne idée, mais insuffisante pour freiner l'émigration des jeunes.
Il faut une politique agricole soutenu par l'Etat avec l'accès aux financements par les paysans, aux équipements de production. (installer une unités de productions et montages de tracteurs, et d'équipements agricoles modernes, organiser les secteurs agricoles, mettre en place de unités de stockages et de conservation au froid, mettre une polique de machine outils de valorisation des productions, décentraliser des instituts comme ITA, ETC.
Vos formations vont contribuer aux renforcements de capacités des jeunes, mais de la à FREINER l'émigration clandestine, c'est trop oser!!
Mon Avis
En Septembre, 2024 (13:23 PM)Participer à la Discussion