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C’était au cours d’un atelier de renforcement des capacités des enseignants de l’arrondissement de Sindian organisé par les Ong Copy et Ajws. Il portait sur la protection des enfants et les violences en milieu scolaire où en 2014, 520 cas de grossesses précoces avaient été enregistrés dans la seule académie de Ziguinchor selon M. Gassama.
Issa Ndior, l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Bignona1, a informé aussi qu’en 2018-2019, 51 cas ont été relevés dans les collèges du département de Bignona.
Et malheureusement, souligne M. Gassama, les 5% des auteurs de ces cas identifiés sont des enseignants. « Si les premiers protecteurs des enfants sont les auteurs de ces violences, il y a de quoi s’inquiéter. C’est la raison pour laquelle au-delà de l’information, il faut une conscientisation pour que chacun puisse mesurer sa responsabilité », a conclu Alphousseyni Gassama, ancien agent de l’Unicef chargé d’éducation et de la protection de l’enfant.
Et l’IEF de renchérir : « Nous sommes des éducateurs et en toute chose nous devons faire preuve de responsabilité en assumant notre mission qui consiste à protéger les enfants. Si ces derniers se portent bien, l’école se portera bien ».
Cet atelier qui a consisté d’abord à clarifier les concepts, à se les approprier et à déceler les conséquences socioéconomiques, a recommandé à la centaine d’enseignants ayant pris part aux échanges des stratégies et la mise en place ou le renforcement des structures comme les cellules d’alerte et de veille.
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