Dans un contexte mondial marqué par de multiples défis sécuritaires comme la progression des groupes jihadistes, la prolifération des armes de destruction massive, sans compter les conditions économiques difficiles marquées par la crise Ukrainienne et l'impact de la pandémie COVID 19, il est attendu des organismes spécialisés tel que le GIABA, un programme de formation.
Axées sur les règles et meilleures pratiques de lutte contre les diverses formes de blanchiments de capitaux et de financement du terrorisme, ces séances de formation devraient permettre aux pays d'arrimer sur les enjeux de l'heure au grand bénéfice des populations, des États et des économies de la zone CEDEAO.
Au cours de la 37ème Réunion de la Commission Technique et de la Plénière du Groupe Intergouvernemental d'action contre le Blanchiment d'argent en Afrique de l'ouest (GIABA), le représentant du ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo a assuré que ''la coopération et la coordination entre les États devraient être non seulement renforcées, valorisées mais aussi et surtout appliquées à tous les niveaux et à tous les stades de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme''.
Mamadou Ibrahima Lo rappelle qu'au plan régional, n'eût été la contribution des pairs, l'évaluation mutuelle des pays notamment du dispositif sénégalais de LBC/FT n'aurait pas été possible en 2007 et en 2017.
En effet, cette évaluation mutuelle avait mis en exergue des lacunes stratégiques dans les dispositifs du Sénégal avec comme conséquence, son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance rapprochée du GAFI, anciennement appelée liste grise.
''Aussi bien pour la conformité technique que pour l'efficacité, notre pays est en train de tirer partie tant de l'expérience des experts du Groupe Conjoint Afrique et Moyen-Orient de l'ICRG du GAFI que de l'assistance technique de l'équipe du GIABA'', a assuré Mamadou Ibrahima Lo.
Dans cette dynamique de coopération entre les pays, le Sénégal entend rendre plus conforme les dispositions de la Loi relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme, à travers la relecture de ce texte règlementaire d'une portée communautaire.
Dans cette perspective du renforcement de la coopération, le représentant du ministre invite la délégation du Sénégal à l'ICRG à s'inspirer des meilleures pratiques issues de l'expérience du Ghana qui a mené son processus à terme sans oublier les autres pays d'Afrique et d'ailleurs.
Selon lui, sans la coopération, les résultats escomptés de tous les processus engagés pour hisser le Sénégal sur les meilleurs standards internationaux risquent d'être faibles, inopérants ou vains.
4 Commentaires
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En Juin, 2022 (22:38 PM)Hé!
En Juin, 2022 (01:59 AM)Participer à la Discussion