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Dans son audit de la performance de la Direction des eaux, forêts, chasses et de la conservation des sols (DEFCCS), pour les périodes 2019-2021, la Cour des comptes a révélé que l'ancien ministre Abdou Karim Sall a attribué "illégalement" une assiette foncière de plus de 180 ha à une société dans la forêt classée de Thiès.
Dans le document, la cour rappelle que les dispositions du Code forestier, en vigueur au Sénégal depuis le 12 novembre 2018, interdisent la mise en culture des terres du domaine forestier classé.
"Pourtant, ont fait constater les vérificateurs, en vertu d'un protocole d'accord en date du 17 juin 2019 signé par le directeur des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation des sols et approuvé par M. Abdou Karim Sall, alors ministre de l'Environnement et du Développement durable, une assiette foncière de 185 ha a été mise à la disposition de la société Quality Vegetables Senegal (QVS) dans la forêt classée de Thiès, aux fins de mise en culture, pour une durée de 25 ans".
En réponse à l'observation de la cour, M. Sall justifie l'installation de QVS dans la forêt classée de Thiès par "la nécessité d'impulser le développement agricole de notre pays", selon toujours le rapport d'audit. Celui-ci relève également que la direction a invoqué des motifs liés à la politique de développement agricole pour expliquer l'octroi de cette assiette foncière à QVS. Il soutient également que « le site était manifestement dégradé, avec un ravinement prononcé et l'avancée du front minier ».
La Cour des comptes souligne que l'installation de fermes agroforestières dans le domaine classé, en plus d'être illégale, constitue une menace pour le patrimoine forestier.
En guise de recommandation, la cour a invité le ministre chargé des eaux et forêts à faire cesser l'installation de fermes agroforestières dans le domaine forestier classé et a demandé au directeur des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation des sols de veiller au respect par les exploitants de ces fermes agroforestières des clauses des protocoles conclus avec la DEFCCS.
22 Commentaires
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En Janvier, 2025 (14:10 PM)Karim-usa
En Janvier, 2025 (14:58 PM)Xx
En Janvier, 2025 (15:36 PM)Reply_author
En Janvier, 2025 (16:52 PM)Les Indiens et les marocains sont bien en place dans la forêt classés pourtant
Est ce qu'ils ont bousillé la terre ?
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En Janvier, 2025 (17:37 PM)Yatt
En Janvier, 2025 (14:07 PM)Si Abdou K. Sall était un bon ministre, il aurait posé les arguments pour une exemption ou une révision du Code Forestier avant d'octroyer cette assiette foncière.
Mais comme le règne de Macky Sall a été marqué par "maatéyisme" administratif hautain et dédaigneux, un formidable filon de scandales sera découvert.
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En Janvier, 2025 (14:12 PM)Toto
En Janvier, 2025 (14:21 PM)Directeur
On ne mange pas les deserts ish
À Forêt
En Janvier, 2025 (14:50 PM)Pourtant Dakar, malgré son urbanisation et expansion, garde des espaces verts, notamment le parc de Hann, le technopole avec son terrain de golf, et la forêt de mbao. En plus, il y a la mer et la zone des niayes. Mais ici à Thiès, la boulimie et l’absence d’éthique a tout ravagé. Non seulement il n’y a ni fleuve ni mer, mais quasiment toutes les forêts sont déboisées. Thiès étouffe, il n’y a nulle part où se reposer dans un jardin, faire des sorties ou du jogging dans un espace vert. Quand j’y ai été affecté en 1991, il y avait un hivernage très pluvieux sur 3 mois, et des pluies hors saison assez fortes et fréquentes. Les troupeaux avaient de grands pâturages, et il y avait de la verdure partout (daral peul, réservoirs dé Thiès, Mbour 3, Thiès nones, forêt de Mbour 4, sud stade lat-dior, keur Massamba gueye, keur Bara, route de sindia, keur Issa, coundame et vers fandene, thionakh, zac, route de mont-Rolland, etc.). Dans leur frénésie d’accaparement, ils n’ont même pas laissé d’espaces en guise de poumon vert. Les forêts les plus proches, à savoir Aliou kagne et Bandia, sont soit pollués, soit hostiles, soit difficiles d’accès ou dangereux, en plus d’être éloignés. Ils ont tout coupé, déblayé, partagé. La ville étouffe et croule sous la chaleur et la sécheresse, il n’y a plus tous ces arbres qui favorisaient les pluies, les éleveurs sont privés de terres et vadrouillent en ville avec leur troupeaux, la ville n’est qu’un fantôme, aucun charme, aucun endroit où on peut amener des hôtes qui veulent contempler la nature, les verdures. La seule attraction est un petit cheval sans jockey! A croire que Thiès n’a jamais eu de plan directeur d’urbanisme, ils sont vraiment mauvais ces gens.
Qui Protège Aks
En Janvier, 2025 (14:59 PM)Reply_author
En Janvier, 2025 (15:11 PM)Senegal
En Janvier, 2025 (15:22 PM)+1551-349-3414
Ça me fait rire quand on me cite certains sites appelés parc ou forêt
Wangrinpoullo
En Janvier, 2025 (17:34 PM)oryx, yamaha 2008 et ataya peinard tous les jours...
un macaque fier pour un zoo, rien de surprenant !!
Wangrin Poulo
En Janvier, 2025 (17:28 PM)Sachez que " patipati du tagale Mbaam ak nopam"
Si vous mangeur de nos oryx, vous pensez que vous vous en sortirez si facilement, vous vous trompez jusqu'à la moelle épinière.
Ibrahima Séne
En Janvier, 2025 (14:27 PM)Objet : Appel urgent à préserver l'intimité spirituelle dans nos lieux de culte et à renouer avec la lecture originale du Coran
Mes chers frères et sœurs,
Je m'appelle Ibrahima Sène et je m'adresse à vous aujourd'hui en tant que fidèle profondément attaché à ma foi. Vous vous souvenez peut-être de mon témoignage lors de l'émission Sira d'Oustaz Pape Hanne, diffusée sur Télé Futur Média en 2019. J'avais alors partagé avec vous une expérience spirituelle marquante : celle d'un miracle céleste qui m'avait illuminé sur la plage des Oudayas à Rabat. Cette lumière, d'une pureté intense, m'a guidé sur le chemin de la foi et m'a offert une paix intérieure que je n'avais jamais connue auparavant.
Cette expérience m'a permis de comprendre l'importance de l'intimité dans notre relation avec le divin. La prière, la méditation, la lecture du Coran sont autant de moments privilégiés où nous pouvons nous connecter à notre Créateur. C'est dans cette quête de l'intime que je constate avec une profonde tristesse les évolutions de nos pratiques religieuses.
L'intrusion de la technologie dans nos lieux de culte, en remplaçant la voix humaine par des enregistrements, et en nous proposant des contenus audiovisuels à la place de la lecture individuelle et surtout le fait de prier avec des instruments sonores ( Micro, Haut parleurs) nous éloigne de l'essence même de notre foi. En nous appuyant sur des outils artificiels pour vivre notre spiritualité, nous risquons de perdre notre connexion personnelle avec les textes sacrés et les bonnes pratiques.
Le Coran, livre divin, est destiné à être lu, médité et compris dans son intégralité. La lecture individuelle nous permet de nouer un lien unique avec chaque verset, de développer notre propre compréhension et de renforcer notre foi. En nous contentant d'écouter des enregistrements, nous nous privons de cette expérience enrichissante et nous devenons de simples consommateurs passifs.
Cette dépendance à la technologie ne se limite pas à la pratique religieuse. En associant la prière à des outils technologiques, nous renforçons notre dépendance à ces mêmes outils dans d'autres aspects de notre vie. La télévision, les smartphones et autres appareils deviennent alors des prolongements de cette expérience spirituelle, ce qui peut nous rendre moins autonomes et plus vulnérables aux distractions.
Je vous exhorte donc, mes frères et sœurs, à renouer avec la pratique originelle de la prière musulmane comme le faisait notre cher prophète Muhammad PSL et favoriser la lecture individuelle du Coran plutôt que de se contenter d'un enregistrement audio.Offrons-nous chaque jour un moment pour nous recueillir, pour nous plonger dans les versets du Coran et y nourrir notre âme. En préservant cette tradition, nous transmettrons aux générations futures un héritage spirituel riche et authentique.
Ensemble, résistons à la tentation de la facilité et préservons l'intimité de notre foi.
Avec mes salutations fraternelles,
Ibrahima Sene
Diawrigne
En Février, 2025 (10:49 AM)Participer à la Discussion