Trois thiantacônes, C. Diouf, I. Dramé et B. Mboup, ont été jugés ce mercredi 19 février devant le tribunal de grande instance de Mbour pour menaces de mort et collecte illicite de données. En plus d’avoir violenté un certain Cheikh Gaye, le trio a reçu dans le groupe WhatsApp qu’il partage avec d’autres condisciples des images du commandant de la brigade de gendarmerie de Malicounda, filmé à son insu alors qu’il auditionnait les mis en cause.
D’après L’Observateur, qui a assisté à l’audience, l’affaire remonte à janvier dernier. Cheikh Gaye, qui revendique la propriété d’une parcelle située à Médinatoul Salam, se rend sur place et entame la construction d’un bâtiment sur le site. Il est rejoint quelques instants plus tard par C. Diouf, I. Dramé et B. Mboup. Ces derniers le somment d’arrêter les travaux, affirmant que le terrain appartient à un de leurs condisciples nommé B. Fall.
Cheikh Gaye refuse d’obtempérer. Le trio le prend à partie, déchire ses habits et le menace de mort. La victime de la furie des thiantacônes saisit la gendarmerie de Malicounda. Le commandant envoie trois hommes sur les lieux pour s’enquérir de la situation.
Trouvés sur place, les mis en cause refusent de quitter le terrain. Ils seront conduits de force à la gendarmerie. Lors de leur audition par le commandant de la brigade, B. Mboup filme ce dernier à son insu et partage la vidéo dans un groupe WhatsApp regroupant des thiantacônes et dénommé «And défar Médinatoul Salam».
L’Observateur rapporte dans le message accompagnant la vidéo, les mis en cause informent leurs condisciples qu’ils sont en détention à la gendarmerie de Malicounda. Manque de bol, un des membres du groupe WhatsApp informe le commandant qu’il a été filmé à son insu et que la vidéo circule. Les téléphones des trois thiantacônes sont confisqués.
À la barre, informe le journal du Groupe futurs médias, les prévenus ont justifié leur opposition au projet de construction de Cheikh Gaye par le fait que le terrain en question a été cédé à leur condisciple B. Fall par leur défunt guide Cheikh Béthio Thioune. La même source souligne qu’ils n’ont pas présenté des documents justifiant la légalité de la cession présumée, contrairement à la partie civile, qui a brandi des papiers attestant qu’il est le propriétaire de la parcelle.
Au sujet des images du commandant, C. Diouf a déclaré avoir découvert que B. Mboup les lui a envoyées au moment où les gendarmes lui retiraient son téléphone. Ce que son condisciple a démenti, affirmant que Diouf a obtenu la vidéo depuis leur groupe WhatsApp.
Le procureur a demandé l’application de la loi. Le tribunal rend son verdict le 25 février.
D’après L’Observateur, qui a assisté à l’audience, l’affaire remonte à janvier dernier. Cheikh Gaye, qui revendique la propriété d’une parcelle située à Médinatoul Salam, se rend sur place et entame la construction d’un bâtiment sur le site. Il est rejoint quelques instants plus tard par C. Diouf, I. Dramé et B. Mboup. Ces derniers le somment d’arrêter les travaux, affirmant que le terrain appartient à un de leurs condisciples nommé B. Fall.
Cheikh Gaye refuse d’obtempérer. Le trio le prend à partie, déchire ses habits et le menace de mort. La victime de la furie des thiantacônes saisit la gendarmerie de Malicounda. Le commandant envoie trois hommes sur les lieux pour s’enquérir de la situation.
Trouvés sur place, les mis en cause refusent de quitter le terrain. Ils seront conduits de force à la gendarmerie. Lors de leur audition par le commandant de la brigade, B. Mboup filme ce dernier à son insu et partage la vidéo dans un groupe WhatsApp regroupant des thiantacônes et dénommé «And défar Médinatoul Salam».
L’Observateur rapporte dans le message accompagnant la vidéo, les mis en cause informent leurs condisciples qu’ils sont en détention à la gendarmerie de Malicounda. Manque de bol, un des membres du groupe WhatsApp informe le commandant qu’il a été filmé à son insu et que la vidéo circule. Les téléphones des trois thiantacônes sont confisqués.
À la barre, informe le journal du Groupe futurs médias, les prévenus ont justifié leur opposition au projet de construction de Cheikh Gaye par le fait que le terrain en question a été cédé à leur condisciple B. Fall par leur défunt guide Cheikh Béthio Thioune. La même source souligne qu’ils n’ont pas présenté des documents justifiant la légalité de la cession présumée, contrairement à la partie civile, qui a brandi des papiers attestant qu’il est le propriétaire de la parcelle.
Au sujet des images du commandant, C. Diouf a déclaré avoir découvert que B. Mboup les lui a envoyées au moment où les gendarmes lui retiraient son téléphone. Ce que son condisciple a démenti, affirmant que Diouf a obtenu la vidéo depuis leur groupe WhatsApp.
Le procureur a demandé l’application de la loi. Le tribunal rend son verdict le 25 février.
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