Le commissariat central de Guédiawaye a démantelé un cabinet paramédical clandestin, suite à l'arrestation d'un faux dentiste. K.B utilisait le cachet de son défunt père pour faire des consultations.
K.B avait arrêté ses études en classe de Terminale. Mais après le décès de son père, l'homme âgé de 32 ans a hérité son cabinet paramédical, alors qu'il n'a ni diplôme ou ni qualification pour exercer la profession de médecine.
Contre toute attente, le faux dentiste utilisait le cachet de son défunt papa pour effectuer des consultations. L'affaire s'est ébruitée lorsqu'un patient a eu de graves complications après son traitement dans ledit cabinet.
Après une consultation par le faussaire, B.N âgé de 30 ans a présenté des complications avec notamment le gonflement de son cou.
Après cette mésaventure dans le cabinet dentaire, il s’est rendu au centre de santé de Wakhinane Nimzatt.
Transféré d'urgence à l'hôpital Fann, il a subi une opération selon des sources de Seneweb.
Quelques jours plus après, Daouda Bodian, limier en chef de Guédiawaye, a été informé qu'un patient a subi des complications suite à une consultation dans un cabinet paramédical situé dans un domicile. Séance tenante, le commissaire Principal Bodian et ses hommes ont ouvert une enquête.
Au courant de leurs investigations, les enquêteurs ont entendu des agents médicaux autorisés. La victime B.N a raconté son calvaire dans les locaux du commissariat central de Guédiawaye.
"J'ai été consulté dans le cabinet paramédical de [...] sis à la cité Air Afrique. On m'y a prescrit une ordonnance. Le dentiste m'a conseillé de suivre un traitement pendant 3 jours en vue de l'extraction prochaine de ma dent", a raconté le patient.
Mais après avoir commencé le traitement, B.N a eu des difficultés respiratoires et son cou s’est gonflé. Il a été retenu à l'hôpital Fann durant 9 jours après son opération, d'après son récit.
L'interrogatoire des témoins et de la victime B.N a permis au enquêteur en chef de Guédiawaye de faire tomber le mis en cause.
"Sans diplôme ni qualification, l'ancien élève en classe de Terminale a hérité du cabinet paramédical de son défunt père Dr Honoré. Le faux dentiste utilisait le cachet de celui-ci pour faire des consultations et prémédications. Ainsi il a consulté plusieurs patients présentant des complications en odontologie", selon des sources de Seneweb proches du dossier.
Comment le faux dentiste a été piégé et arrêté
Les policiers ont mis un dispositif de surveillance à quelques mètres du cabinet paramédical incriminé. Un agent en tenue civile s'est présenté devant le faussaire comme un patient.
Le mis en cause a été interpellé au moment où il procédait à la consultation du policier infiltré.
La perquisition du salon lui servant de cabinet de consultation s'est révélée fructueuse. Les policiers y ont saisi différents matériels utilisés par les dentistes : manches, bistouris, ciseaux, écarteurs, seringues, curettes, cachets établis au nom de son défunt père, certificats médicaux, matériel pour extraction dentaire et produits pour faire des prothèses dentaires.
Interrogé sur procès-verbal, K.B a avoué qu'il n'a ni diplôme ni autorisation pour exercer sa profession.
Au terme de l'enquête, il a été déféré vendredi dernier pour exercice illégal de la profession de dentiste et mise en danger de la vie d'autrui.
K.B avait arrêté ses études en classe de Terminale. Mais après le décès de son père, l'homme âgé de 32 ans a hérité son cabinet paramédical, alors qu'il n'a ni diplôme ou ni qualification pour exercer la profession de médecine.
Contre toute attente, le faux dentiste utilisait le cachet de son défunt papa pour effectuer des consultations. L'affaire s'est ébruitée lorsqu'un patient a eu de graves complications après son traitement dans ledit cabinet.
Après une consultation par le faussaire, B.N âgé de 30 ans a présenté des complications avec notamment le gonflement de son cou.
Après cette mésaventure dans le cabinet dentaire, il s’est rendu au centre de santé de Wakhinane Nimzatt.
Transféré d'urgence à l'hôpital Fann, il a subi une opération selon des sources de Seneweb.
Quelques jours plus après, Daouda Bodian, limier en chef de Guédiawaye, a été informé qu'un patient a subi des complications suite à une consultation dans un cabinet paramédical situé dans un domicile. Séance tenante, le commissaire Principal Bodian et ses hommes ont ouvert une enquête.
Au courant de leurs investigations, les enquêteurs ont entendu des agents médicaux autorisés. La victime B.N a raconté son calvaire dans les locaux du commissariat central de Guédiawaye.
"J'ai été consulté dans le cabinet paramédical de [...] sis à la cité Air Afrique. On m'y a prescrit une ordonnance. Le dentiste m'a conseillé de suivre un traitement pendant 3 jours en vue de l'extraction prochaine de ma dent", a raconté le patient.
Mais après avoir commencé le traitement, B.N a eu des difficultés respiratoires et son cou s’est gonflé. Il a été retenu à l'hôpital Fann durant 9 jours après son opération, d'après son récit.
L'interrogatoire des témoins et de la victime B.N a permis au enquêteur en chef de Guédiawaye de faire tomber le mis en cause.
"Sans diplôme ni qualification, l'ancien élève en classe de Terminale a hérité du cabinet paramédical de son défunt père Dr Honoré. Le faux dentiste utilisait le cachet de celui-ci pour faire des consultations et prémédications. Ainsi il a consulté plusieurs patients présentant des complications en odontologie", selon des sources de Seneweb proches du dossier.
Comment le faux dentiste a été piégé et arrêté
Les policiers ont mis un dispositif de surveillance à quelques mètres du cabinet paramédical incriminé. Un agent en tenue civile s'est présenté devant le faussaire comme un patient.
Le mis en cause a été interpellé au moment où il procédait à la consultation du policier infiltré.
La perquisition du salon lui servant de cabinet de consultation s'est révélée fructueuse. Les policiers y ont saisi différents matériels utilisés par les dentistes : manches, bistouris, ciseaux, écarteurs, seringues, curettes, cachets établis au nom de son défunt père, certificats médicaux, matériel pour extraction dentaire et produits pour faire des prothèses dentaires.
Interrogé sur procès-verbal, K.B a avoué qu'il n'a ni diplôme ni autorisation pour exercer sa profession.
Au terme de l'enquête, il a été déféré vendredi dernier pour exercice illégal de la profession de dentiste et mise en danger de la vie d'autrui.
6 Commentaires
J'en ai fait les frais, car un j'ai perdu beaucoup de dents à cause d'une mauvaise prothèse mal pausée.
Sénégal mo nekh dal..
Fallait faire des études comme ton père. , espèce de Bouniafia ....
Point De Vue
En Mars, 2024 (11:26 AM)Participer à la Discussion