Bocar Wane, en classe de Première au lycée Blaise Diagne, a perdu un œil lundi dernier lors d'affrontements entre élèves et forces de l’ordre. Il avait quitté son établissement pour prendre part au lycée Maurice De Lafosse à la réunion de la Cellule du gouvernement scolaire de Dakar, qui lutte pour la libération des élèves arrêtés lors des manifestations du 16 mars dernier, jour du procès de Ousmane Sonko contre Mame Mbaye Niang.
D’après les témoignages de ses camarades, repris dans L’Observateur, Bocar Wane a reçu au visage une grenade lacrymogène. Atteint à l’œil gauche, il a été évacué au service d’ophtalmologie de l’hôpital Abass Ndao. Mais d’après les parents de la victime, le jeune homme n’a pas reçu de soin depuis son hospitalisation. «On va porter plainte pour négligence», menace l’un d’entre eux.
Le chef du service surgit et demande à parler au père de Bocar Wane. Tidiane Wane se dresse. Il contient difficilement sa peine : «Depuis qu’on l’a acheminé ici aucun médecin n’est à son chevet. C’est du jamais vu. Personne n’est là pour nous donner des informations.» Le médecin proteste : «On est en train de faire tout ce qui est à notre pouvoir. Vous ne devez pas tenir u tel discours…»
Le père de l’élève blessé sort de ses gonds. Les élèves qui était devant la porte principale du service forcent le passage. C’est le tohu-bohu.
Un médecin monte au créneau et déverse sa bile : «On est dans un hôpital, pas au marché. Vous n’avez pas à nous dicter ce que l’on doit faire. Le traitement qu’on est en train de suivre, même un hôpital aux États-Unis n’aurait pas fait mieux. On a interdit les visites pour ne pas le traumatiser. Maintenant, vous êtes avertis : quittez les lieux ou j’appelle la police. Les visites sont bien réglementées.»
D’après les témoignages de ses camarades, repris dans L’Observateur, Bocar Wane a reçu au visage une grenade lacrymogène. Atteint à l’œil gauche, il a été évacué au service d’ophtalmologie de l’hôpital Abass Ndao. Mais d’après les parents de la victime, le jeune homme n’a pas reçu de soin depuis son hospitalisation. «On va porter plainte pour négligence», menace l’un d’entre eux.
Le chef du service surgit et demande à parler au père de Bocar Wane. Tidiane Wane se dresse. Il contient difficilement sa peine : «Depuis qu’on l’a acheminé ici aucun médecin n’est à son chevet. C’est du jamais vu. Personne n’est là pour nous donner des informations.» Le médecin proteste : «On est en train de faire tout ce qui est à notre pouvoir. Vous ne devez pas tenir u tel discours…»
Le père de l’élève blessé sort de ses gonds. Les élèves qui était devant la porte principale du service forcent le passage. C’est le tohu-bohu.
Un médecin monte au créneau et déverse sa bile : «On est dans un hôpital, pas au marché. Vous n’avez pas à nous dicter ce que l’on doit faire. Le traitement qu’on est en train de suivre, même un hôpital aux États-Unis n’aurait pas fait mieux. On a interdit les visites pour ne pas le traumatiser. Maintenant, vous êtes avertis : quittez les lieux ou j’appelle la police. Les visites sont bien réglementées.»
Ce coup de gueule a eu le mérite, selon L’Observateur, de pousser les élèves à quitter les lieux et de faire revenir le calme.
7 Commentaires
Défiance tout azimut
Imam$
En Avril, 2023 (10:24 AM)Zapp
En Avril, 2023 (08:23 AM)Pas De Suivi Si Pas De Pastéfi
En Avril, 2023 (07:40 AM)Voici une raison de plus pour que la tension sociale baisse et que tous les manifestants (les élèves surtout) soient libérés. A Saint-Louis, ils ont TOUS été libérés. En cette veille de Korité, c'est ce qu'il y'a de mieux à faire au Sénégal.
Cryinfreeman
En Avril, 2023 (09:57 AM)Participer à la Discussion