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Le Sénégal possède de nombreux atouts touristiques, notamment ses plages, son patrimoine culturel et religieux riche, ses parcs naturels et sa gastronomie. Bien que la destination Sénégal soit très appréciée par les touristes, elle doit relever plusieurs défis pour rester compétitive face aux destinations émergentes comme la Mauritanie et le Cap-Vert. Mais aussi, il doit faire face à la cherté de la destination, à l'insécurité et à l'insalubrité.
"La station de Saly est le poumon du tourisme sénégalais. Notre plus grand problème, c'est l'insécurité et les nuisances sonores. En 1984, il n'y avait que deux hôtels, Savana et Palm Beach. De l'eau a coulé sous le pont. La police touristique pourrait nous aider contre les nuisances sonores, l'insécurité, les motos-jakarta", explique Ibrahima Sarr, directeur des hôtels Filaos et Saly Hôtel, et secrétaire général du comité de station.
A cette période de l'année, les plages de Saly étaient bondées de touristes, mais actuellement, la clientèle a beaucoup diminué. Les hôtels peinent à se remplir. Beaucoup d’acteurs qui vivent de ce secteur redoutent mettre la clé sous le paillasson".
Le président de Compact Yaatal, Boly Guèye, déplore le manque d'accompagnement des autorités. Il constate l'absence de la tutelle dans toutes les activités initiées dans la zone balnéaire. Les acteurs se démènent à animer la station avec leurs faibles revenus.
Un diagnostic sans complaisance a été fait par les acteurs, en commençant par les transporteurs de touristes aux hôteliers, vendeurs d’objets d’art, restaurateurs, en passant par plusieurs corps de métier du secteur. Destination chère, manque de soutien aux acteurs, non-formation des guides, état défectueux des routes, défaut de licence de transport touristique : la station est abandonnée à elle-même.
L'Aspt à la rescousse des acteurs
Pour améliorer sa compétitivité, le Sénégal pourrait miser sur la diversification de son offre touristique (écotourisme, tourisme culturel et religieux), l'amélioration des infrastructures et une meilleure stratégie de communication à l'international. Les acteurs ont profité du Nemeku Diwan initié par l'Agence sénégalaise de la promotion touristique (ASPT), pour étaler leurs maux. Face au directeur de l'ASPT, ils sont revenus sur les causes de leurs problèmes.
Avec 3 000 lits, sans compter les résidences, le tourisme veut retrouver ses lettres de noblesse. Avec l'accompagnement de l'ASPT, qui veut établir une nouvelle relation avec les acteurs, ces derniers espèrent voir le bout du tunnel. Lors d'une tournée du Nemeku Diwan, le directeur de l'ASPT a présenté les nouvelles politiques de l'agence arrimées au référentiel Sénégal Horizon 2050 des nouveaux pouvoirs.
En effet, l'État a assuré de sa volonté de redynamiser le secteur touristique grâce à des mesures, dont l'élaboration de politiques touristiques prospectives axées sur des principes de bonne gouvernance ; le développement d'une pédagogie éducative autour des valeurs locales et à la sociologie du tourisme ; la promotion d'un tourisme intégré ancré dans les terroirs et leurs réalités sociologiques ; le renforcement des compétences managériales du tourisme par à rapport aux déterminants écologiques et ressources locales ; la promotion de l'agrotourisme (lier le tourisme à l'agriculture) ; le développement du tourisme artisanal (replacer l'art au cœur de l'attractivité touristique, création d'académies des arts touristiques).
L'ASPT compte développer et socialiser la culture touristique au niveau local ; vulgariser les bonnes pratiques et principes écotouristiques avec la promotion d'une culture de l'hygiène renforcée par le respect de l'espace public et des patrimoines tels que les parcs, les plages, le littoral, etc., mettre en œuvre un programme de formation de qualité articulé autour du projet de création d'académies d'art et du tourisme dans les six pôles ; élaborer un programme de certification et de labellisation des produits et services touristiques des terroirs autour d'un plan marketing et de promotion des territoires ; renforcer l'administration de la promotion touristique (FESOTS).
Docteur Adama Ndiaye, directeur général de l'ASPT explique que les fédérations d'offices de tourisme et de syndicats d'initiative (FESOTS) permettront de tisser des synergies à la base.
"Ça nous permettra de mieux accompagner la promotion au niveau des collectivités. Puisqu'aujourd’hui on est dans la territorialisation du tourisme avec les sept pôles. Nous voulons des maisons de touristes dans les sept pôles. Nous voulons aussi promouvoir des hôtels médicaux spécialisés à Dakar, Saint-Louis, Mbour, Ziguinchor. Il y a également un projet digital", indique le directeur de l'ASPT.
Concernant la sécurité, la police touristique verra ses moyens renforcés, surtout dans un contexte où, il y a quelques jours, un des hôtels de la Petite Côte, le Riu Baobab, avait été la cible de malfrats.
8 Commentaires
Dofe Yi
il y a 2 jours (09:35 AM)Reply_author
il y a 2 jours (09:43 AM)Reply_author
il y a 2 jours (03:12 AM)où tout est cher avec une meute de gens mal éduqué qui te harcelent pour te vendre des babioles à prix d'or des taxis délabré qui te font payer la course plus qu'à sidney
Si à tout ça tu ajoutes l'insécurité, la drogue la prostitution, alors qu'à moindre coût tu peux aller dans un pays sécurisé propre et profiter calmement de tes vacances
Reply_author
il y a 2 jours (00:12 AM)Reply_author
il y a 1 jour (08:11 AM)Reply_author
il y a 2 jours (05:56 AM)Quand tu traverses Saly, la route est défoncée de l'entrée à la sortie. Des nids-de-poule qui pourraient être bouchés avant l'ouverture de la saison touristique ( par la SAPCO via L'AGEROUTE).
En plus Il y a beaucoup de désordre de stationnement, de l'occupation anarchique des trottoirs, l'insalubrité et l'insécurité ( le vol à l'arraché est devenu très courant à Saly) et surtout les centaines d'enfants talibés mendiants qui envahissent Saly dès 6h du matin. L'état encaisse beaucoup d'argent des taxes touristiques et des impôts du secteur touristique mais n'est même pas capable de boucher des nids-de-poule.
Quand on veut avoir une bonne récolte, on doit semer
de bonnes graines.
La mairie et la SAPCO ( l'état) ne font pas bien le travail. Comme d'habitude le sénégalais aime beaucoup l'argent mais ne'investit pas dans le travail.
Heller
il y a 1 jour (17:13 PM)Sinon le sud du Sénégal a d autres zones plus intéressante que la petite côte Sinon y a pas photos entre led deux sur le plan écologique La zone de kafountine reste la zone la plus charmante du Sénégal n ont seulement il y a la mer mais à un plus que la petite côte n a pas Kafountine c est un paradis terrreste par sa végétation et ses îles paradisiaque contrairement à la petite côte ou pousse de vieux baobab rabougris une végétation pauvre une pollution
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