Les déchets aquatiques sont à 100% d'origine humaine. A Joal, 40% des 90 tonnes enlevées en mer sont constituées de matière plastique. Selon Gaoussou Guèye, d'ici les années à venir il y aura plus de matière plastique que de poissons dans les mers et les océans.
Envahie par des monofilaments, des bidons, des sachets, selon M. Gueye, la mer est devenue un dépotoir d'ordures.
Au cours d'une journée de bilan des activités de l'année 2022, sur leurs défis et perspectives pour 2023, le président de la Confédération Africaine des Organisations professionnelles de Pêche Artisanale (CAOPA), Gaoussou Gueye, a indiqué : "ce n'est pas seulement l'action des pêcheurs mais de tous ceux qui habitent sur le long du littoral. Il y a aussi les industries qui déversent en mer. Ce n'est pas le rôle du pêcheur de contrôler mais c'est au gouvernement de mettre les moyens pour protéger nos océans". " Par exemple, il y a un arrêté portant sur l'interdiction du plastique et pourtant on continue à commercialiser le plastique. Le monofilament est interdit par le code de la pêche et pourtant c'est toujours commercialisé. Tant qu'il est commercialisé, le pêcheur va continuer à l'utiliser. Il y a des engagements qui ont été pris et des lois qui sont là, il faut tout simplement appliquer la loi", recommande-t-il.
A ce stade, il invite toutes les parties à unir leurs efforts pour arriver à endiguer ce fléau car pour Gaoussou Gueye, cette lutte n'est pas l'affaire d'une seule organisation
"Il faut mettre un cadre de dialogue entre le ministère de la Pêche, celui de l'Environnement, celui de l'Intérieur et même la marine pour lutter contre ce fléau. D'autant plus qu'au ministère de la Pêche, il y a une direction des fonds marins qui doit pouvoir travailler sur cette question-là", affirme Gaoussou Guèye.
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En Décembre, 2022 (20:48 PM)Participer à la Discussion