La ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) et Amnesty international ont porté plainte contre l'État du Sénégal devant la Cour de justice de la Cedeao. Et pour cause, ces défenseurs des droits de l'homme jugent plus que suffisants les dégâts provoqués par le fameux arrêté Ousmane Ngom.
Dans leur requête exploitée par le quotidien Libération, "les deux organisations rappellent que le ministre de l'Intérieur de l'époque avait pris l'arrêté n•007580/Mint/Sp, interdisant toutes manifestations dans l'espace compris entre l'avenue Malick Sy et le Cap Manuel ainsi qu'aux abords immédiats du Monument de la Renaissance et devant les hôpitaux".
La Lsdh et Amnesty avaient subi un revers devant la Cour suprême le 29 août 2019 pour non recevabilité en raison de "l'irrespect du délai légal pour introduire un recours en annulation".
Ils s'en remettent ainsi à la Cour de Justice de la Cedeao en leur demandant de "constater la violation par l'État du Sénégal des libertés de réunion, d'expression et de circulation".
En outre, ils demandent aux jugent de "condamner l'État du Sénégal à leur payer la somme de 500.000.000 de nos francs en guise de réparation".
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