Le projet KnoWat, une initiative destinée à mieux faire connaître l’eau vers un accès plus équitable et durable aux ressources naturelles pour une plus grande sécurité alimentaire, a été lancé ce jeudi à Dakar.
Le projet ’’Mieux connaître l’eau : Vers un accès plus équitable et plus durable aux ressources naturelles pour une plus grande sécurité alimentaire’’ a été officiellement lancé au cours d’un atelier par le Conseiller technique N°1 du Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Younoussa Mballo.
Cette initiave ’’vise à renforcer les processus de gouvernance de l’eau dans trois pays, à savoir le Sri Lanka, le Sénégal et le Rwanda, afin que ceux-ci soient mieux préparés à assurer la sécurité alimentaire et à s’adapter à la pénurie d’eau et à la concurrence croissante pour les ressources en eau de manière équitable et durable’’, a-t-il déclaré.
M. Mballo, a rappelé ’’les défis dans le cadre de la gouvernance foncière et de l’eau au Sénégal et dans les autres régions de l’Afrique de l’Ouest au cours de ces dernières années’’.
’’Le projet vise aussi à promouvoir une approche intégrée de l’évaluation des ressources en eau qui prenne en compte les aspects biophysiques, politiques et socio-économiques de l’utilisation de l’eau’’’, a t-il dit, saluant le ’’partenariat’’ entre l’Etat du Sénégal et la FAO.
Selon lui, ce nouveau projet de la FAO financé par l’Allemagne constitue une opportunité de collaboration pour mieux maitriser l’eau pour usage agricole.
’’Face à ces obstacles porteurs de menaces pour la quiétude de nos populations, une approche d’ensemble s’impose en vue d’améliorer la gouvernance foncière et de l’eau au Sénégal’’, a soutenu M. Mballo.
D’ici 2025, a-t-il souligné, citant le Rapport mondial sur l’eau (2012), 1,8 milliard de personnes vivront dans des régions confrontées à ’’une pénurie d’eau absolue’’’.
’’La concurrence pour les ressources en eau sera plus rude, et fera ressortir des problèmes d’accès, d’attribution et de gestion’’, a-t-il dit.
Le Représentant de la FAO au Sénégal, Gouantoueu Robert Guei, a également souligné que ‘’le projet explore une approche intégrée de l’évaluation des ressources en eau qui prenne en compte les aspects biophysiques, politiques, juridiques et socio-économiques des usages de l’eau avec des méthodes spécifiques’’.
’’Il a recours à des méthodes bien en place (telles que la comptabilité de l’eau et les diagnostics de la situation hydrique) et développe de nouvelles méthodes’’, a-t-il expliqué.
Selon lui, ’’la combinaison et la prise en compte de tous ces éléments invoqués peut permettre une estimation complète des ressources en eau et une évaluation des options de gestion et d’attribution de l’eau en tenant compte des multiples besoins des usagers en vue d’améliorer l’accès à l’eau pour tous’’.
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