L'Union nationale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture du Sénégal (UNCCIAS), dirigée par son président Serigne Mboup, veut travailler à ce que les acteurs évoluant dans les secteurs de la production et de la transformation des mangues, de l'anacarde, des fruits et légumes, des céréales, entre autres, comprennent les règles et outils de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
L'UNCCIAS, avec la Direction du Commerce extérieur, les opérateurs économiques et les services concernés, s'efforce de mettre un mécanisme de travail avec les différents acteurs pour que les petites et moyennes entreprises parviennent à exporter sur le marché africain.
Selon Alioune Ndiaye, Chef du pôle de projet et partenaires au niveau de l'UNCCIAS, il y a beaucoup de barrières tarifaires entre les pays africains, alors qu'un accord a été signé pour l'ouverture du marché africain et éliminer ces barrières. La ZLECAF offre beaucoup d'opportunités aux PME qu'il faut saisir. Et ces dernières doivent comprendre et respecter les outils et règles de la ZLECAF.
Ainsi, l'UNCCIAS doit déceler et identifier les différentes contraintes et actions à mener pour mettre en place un plan d'action pour chaque filière et/ou PME.
Pour Idrissa Diouf de la Société coopérative des acteurs de la mangue de Ziguinchor, le phénomène de la mouche blanche freine beaucoup les activités de production et de productivité de la mangue. De ce fait, cette problématique et cette lutte doivent être larges avec la participation de tous les services étatiques qui interviennent dans la production agricole. Il faut une structuration des vergers pour rendre la mangue de la Casamance plus compétitive et cela peut aider les PME à exporter sur le marché africain en respectant les règles et outils de la ZLECAF, par exemple, explicite Idrissa Diouf.
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