Une rocambolesque histoire agite le quartier Liberté de la commune de Mbour où une querelle entre voisins s'est terminée à la barre du tribunal. Il ressort des premiers éléments de l'enquête, souffle L'Observateur, qu'une des protagonistes, «sévèrement battue par un couple», a fait un avortement.
«Tout est parti d'une altercation entre R. Diagne, fille de M. Diagne, et M. Gassama, fils de L. Gassama, rembobine le journal. Deux enfants de 12 ans dont les concessions sont contiguës. [Le garçon] aurait sévèrement frappé [la fille] dont les pleurs ont [fait réagir] sa mère, M. Diop.»
Cette dernière s'en prend à l'adolescent, envenimant la situation, enchaîne la même source : «Une violente altercation [éclate] entre les voisins, au cours de laquelle M. Diop, en état de grossesse, est sauvagement bastonnée par L. Gassama. Conduite à l'hôpital, à la suite de l'intervention des riverains, elle perdra son bébé. L'avortement [étant] constaté par le gynécologue.»
Informé, son mari entre dans une colère noire. «De retour de son travail, le maçon [se dirige directement] vers le domicile des voisins. En l'absence de L. Gassama, il tombe sur sa femme, K. Gassama, s'apprêtant à aller prendre son bain. [Il] lui arrache son pagne qu'elle avait noué autour de sa poitrine, la mettant toute nue. Il l'a rouée de coups de poing [avant] de la traîner dans la rue.»
Le voisinage l'extirpe des griffes du maçon et la conduit à l'hôpital. Après des soins, K. Gassama, munie d'un certificat médical assorti d'une Incapacité temporaire de travail (Itt) de 12 jours, a déposé une plainte.
Attrait à la barre du Tribunal de grande instance de Mbour, le maçon a déclaré, pour sa défense, que «le couple Gassama a violenté son épouse qui a avorté.»
«Ils ont ouvert les hostilités en tabassant notre fils», assène la plaignante. Qui réclame 300 000 F Cfa en guise de réparation.
Le maître des poursuites demande l'application de la loi. Délibéré, le 27 février prochain, conclut L'Observateur.
«Tout est parti d'une altercation entre R. Diagne, fille de M. Diagne, et M. Gassama, fils de L. Gassama, rembobine le journal. Deux enfants de 12 ans dont les concessions sont contiguës. [Le garçon] aurait sévèrement frappé [la fille] dont les pleurs ont [fait réagir] sa mère, M. Diop.»
Cette dernière s'en prend à l'adolescent, envenimant la situation, enchaîne la même source : «Une violente altercation [éclate] entre les voisins, au cours de laquelle M. Diop, en état de grossesse, est sauvagement bastonnée par L. Gassama. Conduite à l'hôpital, à la suite de l'intervention des riverains, elle perdra son bébé. L'avortement [étant] constaté par le gynécologue.»
Informé, son mari entre dans une colère noire. «De retour de son travail, le maçon [se dirige directement] vers le domicile des voisins. En l'absence de L. Gassama, il tombe sur sa femme, K. Gassama, s'apprêtant à aller prendre son bain. [Il] lui arrache son pagne qu'elle avait noué autour de sa poitrine, la mettant toute nue. Il l'a rouée de coups de poing [avant] de la traîner dans la rue.»
Le voisinage l'extirpe des griffes du maçon et la conduit à l'hôpital. Après des soins, K. Gassama, munie d'un certificat médical assorti d'une Incapacité temporaire de travail (Itt) de 12 jours, a déposé une plainte.
Attrait à la barre du Tribunal de grande instance de Mbour, le maçon a déclaré, pour sa défense, que «le couple Gassama a violenté son épouse qui a avorté.»
«Ils ont ouvert les hostilités en tabassant notre fils», assène la plaignante. Qui réclame 300 000 F Cfa en guise de réparation.
Le maître des poursuites demande l'application de la loi. Délibéré, le 27 février prochain, conclut L'Observateur.
14 Commentaires
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Et toi, quel est ton jugement?
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il y a 2 jours (08:56 AM)-
Les adultes ont tous tort on ne se fait pas justice soit même
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il y a 2 jours (09:28 AM)Reply_author
il y a 2 jours (12:19 PM)Ndiaye
il y a 2 jours (08:45 AM)Do nos jours, si tu touches à un seul enfant dans le voisinage, aussi impolite soit-il, bonjour les dégâts. La société s'est dégradée, le vivre ensemble n'existe plus.
Garda Gatsa
il y a 2 jours (09:24 AM)continuez, vous finirez au fond des chiottes
@abdel.popov.malien
Siguy
il y a 2 jours (09:32 AM)Cela me rappelle une scène vieille de plus de cinquante ans. Parce que leurs deux enfants de six à huit ans s’étaient battus, deux de mes voisines s’étaient écharpées comme de vraies chiffonnières que personne n’arrivait à séparer. Comme j’étais plutôt costaud et grand comme garçon, je suis allé les séparer avec force. En les tenant chacune dans une main, je les ai retournées pour qu’elles voient la scène qui était en train de se dérouler et que personne ne remarquait : les deux enfants s’étaient remis à jouer ensemble pendant que leurs mamans se crêpaient le chignon. Je leur ai alors demandé : «grandes sœurs, c’est pour ces deux-là que vous vous entretuez ? ». Elles se sont mises toutes les deux à pleurer, de honte j’imagine.
Dr
il y a 2 jours (10:36 AM)Défenseur
il y a 2 jours (11:29 AM)Défenseur
il y a 2 jours (11:29 AM)Patter
il y a 2 jours (12:09 PM)C'est un homicide si le bébé meurt
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Un homme ne frappe tout simplement pas une femme!
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il y a 2 jours (14:12 PM)Parole d'homme.
Patter
il y a 2 jours (12:09 PM)C'est un homicide si le bébé meurt
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