Ce lundi 27 mars 2023, s'est tenue la rencontre entre la délégation générale au pèlerinage, les voyagistes privés et la ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall, dans les locaux dudit ministère.
La cheffe de la Diplomatie sénégalaise affirme que cette seconde rencontre découle de la première où les voyagistes privés avaient exprimé le besoin de rencontrer la ministre des Affaires étrangères et la Délégation générale au pèlerinage pour mettre sur la table “toutes les questions pratiques, tenant comptes des difficultés qu'ils rencontrent une fois au pèlerinage à la Mecque”.
La ministre indique que c'est dans cette optique que “le chef de l'Etat lui a donné l'instruction de recevoir ces voyagistes afin de les écouter, d'évaluer leurs difficultés une par une et d'apporter des solutions concrètes”.
A cette occasion, Aissata Tall Sall a également déploré avoir reçu des retours négatifs venant des pèlerins sénégalais qui ont vécu un calvaire à Mina.
"C'est inimaginable d'entendre des pèlerins qui vous disent qu'à Mina, ils étaient tellement serrés comme des sardines que quand ils posaient leurs matelas, ils n’y avaient plus d'espace pour prier", rapporte t-elle.
Dans ce cadre, elle estime que c'est à la Délégation Générale au Pèlerinage de prendre en considération cette préoccupation pour permettre aux pèlerins sénégalais d'aller accomplir leur Hajj de façon convenable sans être bousculés par des difficultés.
Cependant, Aissata Tall Sall avance que l'administration doit aussi entendre le cri du cœur des voyagistes privés qui sollicitent d’effectuer directement, eux-mêmes, leurs versements pour éviter la lenteur des transferts en Arabie Saoudite et le rejet des pèlerins.
Dans la même foulée, elle indique que “sur les 12.000 pèlerins enregistrés cette année, 11 000 seront transportés par les voyagistes privés qui assurent presque l'essentiel du service”.
En outre, Madame la ministre précise que pour ce qui est de l'octroi des visas, “des discussions sont entamées avec les autorités saoudiennes et les partenaires sénégalais tels que la banque, les compagnies d'assurance qui s'occupent de ce volet pour que tout se passe bien”.
Abordant la question des 50/50, Aissata Tall Sall souligne que “c'est le royaume d'Arabie Saoudite qui organise le pèlerinage et sachant que cela s'effectue sur son territoire, le Roi a la haute main sur l'organisation”. Dans ce sillage, elle fait savoir que le Sénégal “est tenu de respecter la condition exigée par l'Arabie Saoudite à savoir 50% des pèlerins sénégalais seront automatiquement transportés par une compagnie Saoudienne".
Face aux voyagistes qui ont exprimé leur désaccord sur cette condition, la ministre explique avoir pu négocier dans le passé pour que tout le quota du Sénégal soit transporté par le Sénégal. Chose qu'elle compte plaider l'année prochaine, puisque cette année-ci le coup est déjà parti d'après elle.
La cheffe de la Diplomatie sénégalaise affirme que cette seconde rencontre découle de la première où les voyagistes privés avaient exprimé le besoin de rencontrer la ministre des Affaires étrangères et la Délégation générale au pèlerinage pour mettre sur la table “toutes les questions pratiques, tenant comptes des difficultés qu'ils rencontrent une fois au pèlerinage à la Mecque”.
La ministre indique que c'est dans cette optique que “le chef de l'Etat lui a donné l'instruction de recevoir ces voyagistes afin de les écouter, d'évaluer leurs difficultés une par une et d'apporter des solutions concrètes”.
A cette occasion, Aissata Tall Sall a également déploré avoir reçu des retours négatifs venant des pèlerins sénégalais qui ont vécu un calvaire à Mina.
"C'est inimaginable d'entendre des pèlerins qui vous disent qu'à Mina, ils étaient tellement serrés comme des sardines que quand ils posaient leurs matelas, ils n’y avaient plus d'espace pour prier", rapporte t-elle.
Dans ce cadre, elle estime que c'est à la Délégation Générale au Pèlerinage de prendre en considération cette préoccupation pour permettre aux pèlerins sénégalais d'aller accomplir leur Hajj de façon convenable sans être bousculés par des difficultés.
Cependant, Aissata Tall Sall avance que l'administration doit aussi entendre le cri du cœur des voyagistes privés qui sollicitent d’effectuer directement, eux-mêmes, leurs versements pour éviter la lenteur des transferts en Arabie Saoudite et le rejet des pèlerins.
Dans la même foulée, elle indique que “sur les 12.000 pèlerins enregistrés cette année, 11 000 seront transportés par les voyagistes privés qui assurent presque l'essentiel du service”.
En outre, Madame la ministre précise que pour ce qui est de l'octroi des visas, “des discussions sont entamées avec les autorités saoudiennes et les partenaires sénégalais tels que la banque, les compagnies d'assurance qui s'occupent de ce volet pour que tout se passe bien”.
Abordant la question des 50/50, Aissata Tall Sall souligne que “c'est le royaume d'Arabie Saoudite qui organise le pèlerinage et sachant que cela s'effectue sur son territoire, le Roi a la haute main sur l'organisation”. Dans ce sillage, elle fait savoir que le Sénégal “est tenu de respecter la condition exigée par l'Arabie Saoudite à savoir 50% des pèlerins sénégalais seront automatiquement transportés par une compagnie Saoudienne".
Face aux voyagistes qui ont exprimé leur désaccord sur cette condition, la ministre explique avoir pu négocier dans le passé pour que tout le quota du Sénégal soit transporté par le Sénégal. Chose qu'elle compte plaider l'année prochaine, puisque cette année-ci le coup est déjà parti d'après elle.
3 Commentaires
Osez le nedokko bandoum !
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