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« Ces problèmes continueront à se poser quand BP va mettre en place ses plateformes offshore. Une fois installées, ces plateformes seront inaccessibles aux pêcheurs. Les poissons vont se retrouver là-bas. C’est des tragédies en perspective. L’Etat ne doit pas être dans des politiques d’urgence sur ces questions », prévient Moundiaye Cissé qui crie haro sur la gestion des ressources naturelles.
« Il y a une gestion très légère des ressources naturelles. Comment voyez vous qu’on signe des accords de pêche avec l’Union européenne pour vendre des licences de pêche et que nous, nos pêcheurs aillent chercher des licences de pêche en Mauritanie. Il y a problème ! Parce qu’on négocie mal en Afrique. Comment cela se fait que l’UE qui est composé de 27 pays puisse venir négocier avec un seul Etat pendant que les pays africains devaient se retrouver pour négocier avec l’UE », regrette-t-il.
Pourtant, signale le directeur exécutif de l’Ong 3D, « au niveau sous-régional on a une commission pour la pêche mais il n’y a pas d’entente; c’est pourquoi l’Union européenne signe séparément avec les Etats. Pendant que 36 chalutiers sont au Sénégal, 36 autres sont en Gambie, en Guinée …cela fait plus de 200 chalutiers dans nos eaux et qui captent nos ressources halieutiques. On doit aller vers des assises de la pêche », exige-t-il.
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