Les 38 corps sans vie retrouvés dimanche dans une pirogue à la dérive au large de Dakar ont été récupérés et acheminés sur le terre ferme ce lundi 23 septembre, dans la soirée. Pour faire la lumière sur cette découverte macabre, une enquête a été ouverte. Elle a été confiée au commissariat spécial du Port et à la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (Dnlt), appuyés par la police scientifique.
D’après L’Observateur, qui donne ces informations en rejouant le films de la récupération des dépouilles, l’opération était délicate. Elle a été menée, selon le journal, par «des spécialistes de la santé, des techniciens de la police scientifique, des éléments du commissariat du Port et des agents de la Dnlt.
Tout ce beau monde a embarqué à bord du patrouilleur de la Marine nationale «Le Cayor». Direction les lieux de la terrible découverte, à des dizaines de kilomètres de Dakar. Les autorités ayant décidé, souligne L’Obs, de ne pas convoyer sur la terre ferme «la pirogue de l’horreur», de la «traiter» en mer.
L’opération a débuté dans la matinée et s’est poursuivie jusqu’aux environs de 23 heures. «Il y a eu un premier décompte de 34 corps suivis de quatre autres dépouilles, portant à 38 les corps sans vie remontés [à bord du patrouilleur de la Marine], rapportent des cadres de la police qui se sont confiés au journal. […] Les agents à bord de la pirogue sont amenés à assembler plusieurs dizaines de corps entassés dans l’embarcation. Les tâches les plus simples ont consisté au remontage des corps retrouvés entiers.»
Les sources du quotidien du Groupe futurs médias de poursuivre : «La complexité de l’exercice a été pour les agents de réussir à soulever les corps dont certains sont déjà démembrés. Pire, des témoins racontent que la plupart des dépouilles étaient déjà désintégrées. Ce qui a rendu extrêmement complexe le déplacement des corps mis dans des sacs et disposés à bord du patrouilleur.»
L’Obs renseigne que si l’identification des victimes s’avère quasi impossible, à cause de l’état de décomposition avancée des dépouilles, deux des corps sans vie sont déjà reconnus comme ceux de femmes.
D’où est partie la pirogue ? Combien de passagers étaient-ils à bord ? Pour quelle destination ? Dans quelles conditions les victimes sont-elles mortes ? Y aurait-il des rescapés ? Cette embarcation serait-elle celle qui a quitté Mbour le 13 août dernier avec 150 migrants et dont on n’a aucune nouvelle depuis ?
L’enquête permettra peut-être de répondre à toutes ces questions. Les policiers tiennent un indice : la pirogue portait sur un flanc l’inscription «Serigne Saliou Mbacké 024», selon L'Obs.
D’après L’Observateur, qui donne ces informations en rejouant le films de la récupération des dépouilles, l’opération était délicate. Elle a été menée, selon le journal, par «des spécialistes de la santé, des techniciens de la police scientifique, des éléments du commissariat du Port et des agents de la Dnlt.
Tout ce beau monde a embarqué à bord du patrouilleur de la Marine nationale «Le Cayor». Direction les lieux de la terrible découverte, à des dizaines de kilomètres de Dakar. Les autorités ayant décidé, souligne L’Obs, de ne pas convoyer sur la terre ferme «la pirogue de l’horreur», de la «traiter» en mer.
L’opération a débuté dans la matinée et s’est poursuivie jusqu’aux environs de 23 heures. «Il y a eu un premier décompte de 34 corps suivis de quatre autres dépouilles, portant à 38 les corps sans vie remontés [à bord du patrouilleur de la Marine], rapportent des cadres de la police qui se sont confiés au journal. […] Les agents à bord de la pirogue sont amenés à assembler plusieurs dizaines de corps entassés dans l’embarcation. Les tâches les plus simples ont consisté au remontage des corps retrouvés entiers.»
Les sources du quotidien du Groupe futurs médias de poursuivre : «La complexité de l’exercice a été pour les agents de réussir à soulever les corps dont certains sont déjà démembrés. Pire, des témoins racontent que la plupart des dépouilles étaient déjà désintégrées. Ce qui a rendu extrêmement complexe le déplacement des corps mis dans des sacs et disposés à bord du patrouilleur.»
L’Obs renseigne que si l’identification des victimes s’avère quasi impossible, à cause de l’état de décomposition avancée des dépouilles, deux des corps sans vie sont déjà reconnus comme ceux de femmes.
D’où est partie la pirogue ? Combien de passagers étaient-ils à bord ? Pour quelle destination ? Dans quelles conditions les victimes sont-elles mortes ? Y aurait-il des rescapés ? Cette embarcation serait-elle celle qui a quitté Mbour le 13 août dernier avec 150 migrants et dont on n’a aucune nouvelle depuis ?
L’enquête permettra peut-être de répondre à toutes ces questions. Les policiers tiennent un indice : la pirogue portait sur un flanc l’inscription «Serigne Saliou Mbacké 024», selon L'Obs.
28 Commentaires
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En Septembre, 2024 (08:11 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (14:13 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (01:56 AM)Observateur
En Septembre, 2024 (07:39 AM)NB les migrants ont payé 300 milles a 400 milles francs ,on ne les donnent même pas un gilet de sauvetage qui ne doit coûté pas plus de 15.000 Frs
Tuban
En Septembre, 2024 (07:53 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (12:50 PM)Horreur
En Septembre, 2024 (07:40 AM)soyez conscients
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En Septembre, 2024 (20:38 PM)Inspecteur Derick.
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En Septembre, 2024 (21:23 PM)Abndiaye
En Septembre, 2024 (07:57 AM)Il faut déclarer quelques jours de deuil national et appeler à des assisses pour trouver des solutions drastiques à cette vague amplifiée de départs vers la mort.
Maestro
En Septembre, 2024 (08:16 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (08:43 AM)Il y a une différence de qualité de vie abyssale entre l'Occident et l'Afrique subsaharienne, si bien que même si les gens ont de quoi assurer le minimum vital au pays ils préfèreront migrer.
Il est parois plus avantageux d'être pauvre en France ou au Danemark qu'être aisé au Sénégal.
Donc beaucoup de jeunes font un calcul rapide, faute de visa permettant de prendre l'avion, ils s'en vont en bateau.
Et contrairement à ce que certains disent il ne s'agit pas de suicide : 90 à 95 % des embarcations arrivent à bon port, donc le jeu en vaut la chandelle pour beaucoup.
Tant que nous n'aurons pas des politiques qui travaillent à améliorer la qualité de vie des populations sur un horizon de 20 à 30 ans, les gens continueront de partir.
Bàkkan jàmm la bëgg
Ils sont responsables d'eux-mêmes,de leur propre personne en entièreté.
Vous allez certainement dire parce qu'ils ont perdu l'espoir dans leur propre pays?
Certe! L'espoir n'y est plus pour cette jeunesse mais il faut bien réfléchir avant d'agir sur quoi que se soit:
Affronter la mer, à bord d'une pirogue non equipée pour parcourir des milliers de miles de surcroît à contre courant signifie purement et simplement ALLER SE SUICIDER...
RIP à nos morts et que la terre du Sénégal leur soit légère🤲.
(Ancien Timonier de la marine marchande)
Inconnu
En Septembre, 2024 (08:26 AM)pendant que leurs enfants eux même été protéger et bien à l'abri pourquoi le sénégalais est aussi con , il est ou le miracle annoncé le travail des jeunes la sente Ets et j'en passé elle est ou la prophétie annoncé
Pacotille
En Septembre, 2024 (08:33 AM)Gass
En Septembre, 2024 (08:54 AM)J'en suis arrivé à ne plus rien ressentir tellement nous sommes abreuvés par les catastrophes.
Lamtoro
En Septembre, 2024 (09:36 AM)Faut juste revoir le pilotage de certains programmes dédiés à faire face à l'immigration clandestine.
Ensemble, on arrivera à créer des milliers de niches d'emplois pour nos générations futures.
Juste un pilotage adéquat avec des chiffres réels.
Réponse à Sonko Mooy Koukande
En Septembre, 2024 (09:47 AM)C Est Aux Autorités De Se Mobi
En Septembre, 2024 (09:50 AM)Utilisons les ressources disponibles pour trouver de l emploi aux jeunes.
L argent mis dans la formation des jeunes qui chôment après devrait être utilisé pour créer directement des emplois et les donner aux plus nécessiteux.
Même les concours devraient être organisés de manière discriminatoires pour prendre les plus démunis, une fois qu on s assure qu ils ont le minimum pour faire tel ou tel métier.
Pour cela, les nouvelles autorités doivent choisir de bonnes personnes pour les conseiller.
Aujourd'hui, l État pourrait diminuer les salaires, les indemnités et primes pour aider les plus démunis. Voilà des solutions.
En plus de tout cela, il faut surveiller pour empêcher les départs et faire rapatrier ceux qui partent clandestinement.
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En Septembre, 2024 (12:13 PM)Des parents qui démissionnent de l'éducation de leurs enfants.
Cette génération qui prend les pirogues rien ne peut les dissuader mais travailler avec les générations à venir et l es sensibiliser très tôt et les aider à rester dans le système éducatif et à avoir des compétences c'est un Paris à tenter.
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En Septembre, 2024 (20:57 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (21:44 PM)Rkk
En Septembre, 2024 (10:18 AM)Nianthio
En Septembre, 2024 (10:39 AM)On dirait que le discours a changé depuis quelques temps.
Hier c'était un seul responsable : Macky Sall
Mais aujourd'hui c'est
à. La responsabilité est partagée (Guy Marius)
b.sonko (silence radio)
c. Patriotes ( honte)
d. Journalistes leche Q( ils cachent l information en ignorant d en parler)
,d. Prêcheurs ( maodo faye alioune sall iran ndao drame....) se cachent sous les jupons de leurs ieggs
Tito
En Septembre, 2024 (10:39 AM)Sonko
En Septembre, 2024 (10:42 AM)Je suis de la casamance, précisément de Kolda, je ne peux pas comprendre que le Ministres MABOUBA se rendre dans le cadre de ses tournée, qu'on nous balance des titre du genre "Becaye Diop " reçois MABOUBA Diagne, alors les digne Patriotes ont suer Eau et Sang ici et au Sénégal ,parfois au sacrifices de leur liberté pour que ce changement puisse avoir lieux, nuls besoins que tout le monde soit militants de Pastef. mais arrêtez dès ça présent cela .
Voter pour eux c'est se suicider purement et simplement.
Comme quoi voter PASTEF ne porte pas chance.
Sonko ,lui,n'en a cure des difficultés des jeunes
6 mois déjà et monsieur concentre toute son énergie sur des règlements de comptes.
Son souci principal du moment, c'est de punir tous ceux qui l'ont combattu sur les plateaux de télé.
Votez PASTEF,c'est conduire le pays à la ruine.
Sonko ,lui,n'en a cure des difficultés des jeunes
6 mois déjà et monsieur concentre toute son énergie sur des règlements de comptes.
Son souci principal du moment, c'est de punir tous ceux qui l'ont combattu sur les plateaux de télé.
Votez PASTEF,c'est conduire le pays à la ruine.
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