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Assignée par la SAR et PETROSEN HOLDING SA actionnaire majoritaire de la SAR (46%) pour audience devant le juge des référés du Tribunal du commerce ce mercredi 15 décembre est un cas d’école si l’on s’en réfère aux indiscrétions faites à IGFM, tant le traitement de l’affaire et les incohérences notées laissent entier des interrogations sur la gestion de la SAR.
« Qui veut noyer son chien l’accuse de rage ». Cette assertion n’a jamais été aussi vraie que dans le traitement de l’actionnaire LOACFRIQUE (34%) dans la forte recapitalisation de 420 milliards FCFA de la Société africaine de raffinage (SAR), qu’elle estime inutile puisque ladite société créée par le visionnaire Président Léopold Sédar Senghor en 1961 dispose de 440 millions d’euros soit 288 milliards de francs CFA pour faire face aux turbulences.
Au regard aux énormes pertes notées, il y a beaucoup à dire et redire sur la gestion de ce bijou que le premier président sénégalais avait eu l’intelligence de mettre sur place, alors que le pétrole était à peine discuté au Sénégal. Senghor savait et avait prévenu en conséquence, laissant à la succession le soin d’en faire bon usage. Au moment où l’on annonce l’exploitation du pétrole et du gaz dans les deux voire trois prochaines années, des questions peuvent se poser sur les appétits et la conduite de la SAR.
Agitée et souhaitée par l’actionnaire majoritaire, la recapitalisation de la SAR à coup de plusieurs centaines de milliards de francs CFA ne se justifie pas dans la mesure où existent des formules plus rapides et efficaces pour renflouer la SAR et mettre à l’aise ses actionnaires et l’Etat à travers notamment la réévaluation des actifs, conformément aux principes de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Pourquoi vouloir donc coûte que coûte de cette recapitalisation ?
Autre question, le différend n’étant pas l’opposition de LOCAFRIQUE par rapport à la recapitalisation de la SAR, pourquoi cherche-t-on à l’écarter du vote de la résolution de cette même recapitalisation, en la faisant remplacer par une tierce personne ou mandataire ad hoc pour être plus précis, aux fins de la représenter à la prochaine assemblée générale extraordinaire sous motif qu’elle aura fait montre d’abus de minorité ?
Cette question s’entend d’autant que si l’Etat décide, comme il se dit dans les coulisses, d’injecter 350 milliards dans la SAR même si elle n’a besoin que de 60 milliards pour se refaire une santé, LOACFRIQUE a pris la décision pour sa part de plier immédiatement et sans condition.
Elle ne peut faire d’ailleurs autrement devant une volonté affichée de l’Etat après avoir fait le plus difficile, c’est-à-dire mobiliser près de 300 millions d’euros pour financer les importations de la SAR au moment où ses caisses étaient dans le rouge et donc dans l’incapacité de bénéficier de la confiance aussi bien de ses partenaires financiers que de ses fournisseurs. Il se dit même que LOCAFRIQUE a largement contribué à amortir les secousses financières en 2021 afin que la Société africaine de raffinage fasse des marges profitables.
Revenant sur les pertes de la SAR et donc sa gestion, on peut se demander si la société de raffinage ne souffre pas plus de mauvaises pratiques en termes d’approvisionnement. On ne se souvient encore de la mauvaise qualité de carburant qui avait fait fortement débat sur la place publique. Les dettes sont en tout cas lourdes, on parle de 75 milliards FCFA et des pertes de l’ordre de 59 milliards FCFA. Sans compter la commande de produits blancs estimés à plus de 300 millions d’euros, soit environ 200 milliards FCFA, passée sans appels d’offres et dit-on encore à l’insu et sans l’autorisation du conseil d’administration. Des pratiques pour le moins opaques qui ne peuvent que laisser croire qu’elles ne se sont pas sans conséquences dommageables sur la plan économique et financier de cette SAR qui était si chère à Senghor.
« Qui veut noyer son chien l’accuse de rage ». Cette assertion n’a jamais été aussi vraie que dans le traitement de l’actionnaire LOACFRIQUE (34%) dans la forte recapitalisation de 420 milliards FCFA de la Société africaine de raffinage (SAR), qu’elle estime inutile puisque ladite société créée par le visionnaire Président Léopold Sédar Senghor en 1961 dispose de 440 millions d’euros soit 288 milliards de francs CFA pour faire face aux turbulences.
Au regard aux énormes pertes notées, il y a beaucoup à dire et redire sur la gestion de ce bijou que le premier président sénégalais avait eu l’intelligence de mettre sur place, alors que le pétrole était à peine discuté au Sénégal. Senghor savait et avait prévenu en conséquence, laissant à la succession le soin d’en faire bon usage. Au moment où l’on annonce l’exploitation du pétrole et du gaz dans les deux voire trois prochaines années, des questions peuvent se poser sur les appétits et la conduite de la SAR.
Agitée et souhaitée par l’actionnaire majoritaire, la recapitalisation de la SAR à coup de plusieurs centaines de milliards de francs CFA ne se justifie pas dans la mesure où existent des formules plus rapides et efficaces pour renflouer la SAR et mettre à l’aise ses actionnaires et l’Etat à travers notamment la réévaluation des actifs, conformément aux principes de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Pourquoi vouloir donc coûte que coûte de cette recapitalisation ?
Autre question, le différend n’étant pas l’opposition de LOCAFRIQUE par rapport à la recapitalisation de la SAR, pourquoi cherche-t-on à l’écarter du vote de la résolution de cette même recapitalisation, en la faisant remplacer par une tierce personne ou mandataire ad hoc pour être plus précis, aux fins de la représenter à la prochaine assemblée générale extraordinaire sous motif qu’elle aura fait montre d’abus de minorité ?
Cette question s’entend d’autant que si l’Etat décide, comme il se dit dans les coulisses, d’injecter 350 milliards dans la SAR même si elle n’a besoin que de 60 milliards pour se refaire une santé, LOACFRIQUE a pris la décision pour sa part de plier immédiatement et sans condition.
Elle ne peut faire d’ailleurs autrement devant une volonté affichée de l’Etat après avoir fait le plus difficile, c’est-à-dire mobiliser près de 300 millions d’euros pour financer les importations de la SAR au moment où ses caisses étaient dans le rouge et donc dans l’incapacité de bénéficier de la confiance aussi bien de ses partenaires financiers que de ses fournisseurs. Il se dit même que LOCAFRIQUE a largement contribué à amortir les secousses financières en 2021 afin que la Société africaine de raffinage fasse des marges profitables.
Revenant sur les pertes de la SAR et donc sa gestion, on peut se demander si la société de raffinage ne souffre pas plus de mauvaises pratiques en termes d’approvisionnement. On ne se souvient encore de la mauvaise qualité de carburant qui avait fait fortement débat sur la place publique. Les dettes sont en tout cas lourdes, on parle de 75 milliards FCFA et des pertes de l’ordre de 59 milliards FCFA. Sans compter la commande de produits blancs estimés à plus de 300 millions d’euros, soit environ 200 milliards FCFA, passée sans appels d’offres et dit-on encore à l’insu et sans l’autorisation du conseil d’administration. Des pratiques pour le moins opaques qui ne peuvent que laisser croire qu’elles ne se sont pas sans conséquences dommageables sur la plan économique et financier de cette SAR qui était si chère à Senghor.
9 Commentaires
Un Passant Pressé..
En Décembre, 2021 (10:58 AM)Reply_author
En Décembre, 2021 (11:31 AM)Bambou2
En Décembre, 2021 (11:35 AM)Big deal
Bruce Springsteen cède les droits de toute sa musique à Sony pour un demi-milliard de dollars
Le contrat porterait non seulement sur ses albums mais également sur la musique composée pour d’autres artistes.
Milo
En Décembre, 2021 (11:50 AM)la majorité des cadres et employés Sénégalais ont été démis de leur fonction laissant la place aux indiens.
Si on s'en tient aux dires de Ndiouga w Diouf..la société faisait 2072 emplois avec un chiffre d'affaires de 130 milliard sans doublement.Actuellement l'état du Sénégal n'a que 15% et le reste est détenu par les indiens. Une vrai arnaque..
Comment un pays qui veut atteindre son autosuffisances alimentaire à travers l'agriculture peut vendre sa société minière qui détient la meilleure phosphate du Sénégal? Et tout le monde sait qu'en agriculture, l'engrais représente un élément essentiel..
A ce rythme, on risque de nous voir être des étrangers chez nous?
Petrolier
En Décembre, 2021 (12:53 PM)le jeune Ba a beaucoup joué avec la raffinerie en voulant s'improviser trader. au final la SAR en a payé le prix fort avec des retards de livraisons, des surestaries appliquées par les tankers et autres pertes commerciales
la poussière Khadim ba s'estompe , rien d'étonnant après qu'il ait humilié son père
bonne journée
Reply_author
En Décembre, 2021 (13:08 PM)Ndiaye
En Décembre, 2021 (13:04 PM)Quand vous parlez des montants vous devez utiliser d'abord l'unite monnaitaire FCFA et ( si vous le voulez bien ) convertir en autre unite monnaitaire en l'occurence l'EURO.
MERCI
Q