"Les inscriptions devraient être diminuées". C'est le plaidoyer de Mabara Diop, agriculteur à Ndindy. Interrogé par Bès Bi Le Jour, le parent d'élèves confie qu'il a été obligé de mettre ses récoltes sous hypothèque pour préparer la rentrée des classes.
Il dit : «nos véritables difficultés sont les fournitures parce que ce que la mairie donne est une goutte d’eau dans la mare. En tant que producteurs, ce que nous faisons, c’est de monnayer nos récoltes avant même de disposer du produit fini." C'est ainsi, détaille-t-il, "on part voir un commerçant qui nous remet de l’argent et nous le payons après la récolte avec le mil."
Il ajoute : "il y a aussi les fournitures ainsi que les habillements qui constituent pour nous un gros casse-tête. Nous sommes fatigués surtout lorsque vous avez cinq élèves ou plus".
Il dit : «nos véritables difficultés sont les fournitures parce que ce que la mairie donne est une goutte d’eau dans la mare. En tant que producteurs, ce que nous faisons, c’est de monnayer nos récoltes avant même de disposer du produit fini." C'est ainsi, détaille-t-il, "on part voir un commerçant qui nous remet de l’argent et nous le payons après la récolte avec le mil."
Il ajoute : "il y a aussi les fournitures ainsi que les habillements qui constituent pour nous un gros casse-tête. Nous sommes fatigués surtout lorsque vous avez cinq élèves ou plus".
5 Commentaires
Indy
En Octobre, 2023 (13:33 PM)Nianthio
En Octobre, 2023 (14:15 PM)Allez dans les pays anglophones,la Gambie par exemple, les parents payent trop cher. L'école publique dans c pays ressemble au privé. C'est pour cela on n entend jamais de grève
Reply_authormoi
En Octobre, 2023 (16:16 PM)Participer à la Discussion