Entre le tailleur L. D. et la dame de 75 ans A. Nd, qui dit la vérité ? La chambre criminelle du tribunal de Dakar, qui s’est penchée pendant trois heures sur la question, livre sa réponse le 21 mai. Le premier, en détention préventive depuis trois ans, est accusé par la seconde de tentative d’homicide volontaire.
Les faits présumés remontent au 3 février 2021. La plaignante affirme que ce jour-là, L. D a débarqué chez elle pour régler deux mois de retard de cotisations pour une tontine dont elle assurait la gestion et pour laquelle il fallait verser chaque mois 100 000 francs Cfa. D’un montant de 6 millions, la cagnotte devait aller aux deux gagnants du tirage au sort mensuel.
«Quand je lui ai demandé de me remettre l’argent, il s’est levé et a brandi un couteau. Il m’a donné plusieurs coups au niveau du poignet, jure A. Nd à la barre. J’ai crié pour alerter ma voisine. Mais avant que cette dernière arrive, il a couru dans ma chambre et a emporté les 200 000 francs CFA que j’avais gardés dans mon armoire.»
La septuagénaire s’en est sortie avec une Incapacité temporaire de travail de 45 jours. L'agression au couteau subie par la partie civile constitue la seule constante de cette affaire. Du moins, de l’avis du procureur de la République, qui a demandé la requalification des faits en coups et blessures volontaires ainsi que la condamnation de l’accusé, pour ce chef, à cinq ans ferme.
Pour le mobile de l’agression, par contre, la version de l’accusé et celle de la partie civile se contredisent. C’est parole contre parole. «Cette dame que je considère comme ma mère, m’a fait des avances, balance le tailleur devant le tribunal. J’ai refusé, elle a essayé de me tuer pour éviter que je raconte ses avances à quelqu’un.»
Fouillant dans ses souvenirs, L. D raconte que le jour des faits, à son domicile, son accusatrice lui a avoué nourrir pour lui des sentiments amoureux avant de lui proposer d’entretenir discrètement une relation sexuelle. Le mis en cause affirme que face à son refus, A. Nd aurait sorti un couteau pour lui ôter la vie. Il reconnait avoir récupéré et retourné l’arme contre cette dernière.
Le procureur s’est dit convaincu que si le tailleur voulait vraiment la tuer pour lui voler l’argent de la tontine, comme avancé par l’accusation, la dame de 75 ans n’aurait eu aucune chance. Un bon point pour le prévenu, qui risque tout de même cinq ans ferme.
Les faits présumés remontent au 3 février 2021. La plaignante affirme que ce jour-là, L. D a débarqué chez elle pour régler deux mois de retard de cotisations pour une tontine dont elle assurait la gestion et pour laquelle il fallait verser chaque mois 100 000 francs Cfa. D’un montant de 6 millions, la cagnotte devait aller aux deux gagnants du tirage au sort mensuel.
«Quand je lui ai demandé de me remettre l’argent, il s’est levé et a brandi un couteau. Il m’a donné plusieurs coups au niveau du poignet, jure A. Nd à la barre. J’ai crié pour alerter ma voisine. Mais avant que cette dernière arrive, il a couru dans ma chambre et a emporté les 200 000 francs CFA que j’avais gardés dans mon armoire.»
La septuagénaire s’en est sortie avec une Incapacité temporaire de travail de 45 jours. L'agression au couteau subie par la partie civile constitue la seule constante de cette affaire. Du moins, de l’avis du procureur de la République, qui a demandé la requalification des faits en coups et blessures volontaires ainsi que la condamnation de l’accusé, pour ce chef, à cinq ans ferme.
Pour le mobile de l’agression, par contre, la version de l’accusé et celle de la partie civile se contredisent. C’est parole contre parole. «Cette dame que je considère comme ma mère, m’a fait des avances, balance le tailleur devant le tribunal. J’ai refusé, elle a essayé de me tuer pour éviter que je raconte ses avances à quelqu’un.»
Fouillant dans ses souvenirs, L. D raconte que le jour des faits, à son domicile, son accusatrice lui a avoué nourrir pour lui des sentiments amoureux avant de lui proposer d’entretenir discrètement une relation sexuelle. Le mis en cause affirme que face à son refus, A. Nd aurait sorti un couteau pour lui ôter la vie. Il reconnait avoir récupéré et retourné l’arme contre cette dernière.
Le procureur s’est dit convaincu que si le tailleur voulait vraiment la tuer pour lui voler l’argent de la tontine, comme avancé par l’accusation, la dame de 75 ans n’aurait eu aucune chance. Un bon point pour le prévenu, qui risque tout de même cinq ans ferme.
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