Âgée de 30 ans, F. Sylla, célibataire, mère d’un garçon de 14 ans, est dépendante de la drogue et devient violente lorsqu’elle est en manque. Cette jeune dame, qui perturbe souvent la quiétude de ses proches, a été internée dans un centre de désintoxication sans que cela ne produise les effets escomptés.
Désemparés, ses proches ont même recouru aux services d’un marabout. Sans résultats probants. Toutes les prises en charge par la médecine moderne et traditionnelle ont été vaines.
C’est la mort dans l’âme, que la famille a fait recours à la justice pour entrevoir enfin une solution.
Jugée ce mardi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, pour les infractions de violence et voies de fait et menaces de mort avec une arme blanche au préjudice de ses sœurs A. Sylla et K. Sylla, la prévenue a pris 3 mois d’emprisonnement.
Lors des débats d'audience, l’une des plaignantes K. Sylla a raconté le calvaire de la famille. Pis, elle a révélé à la barre que F. Sylla a déjà été condamnée à une peine de sursis pour les mêmes faits et qu’elle a l’habitude de consommer de la drogue communément appelée «Crack».
Toujours dans sa déclaration, la partie civile indique que la dernière scène remonte à la soirée du 1er au 2 novembre 2024 vers 23 heures. Pendant qu'elle était chez elle à Sacré-Cœur, l’une de ses sœurs l'a appelée au téléphone pour l’informer que F. Sylla, armée d’un couteau, proférait des menaces de mort.
Aussitôt, elle s’est rendue au domicile familial pour éviter que l’irréparable ne se produise. C’est ainsi qu’elle a appelé la police de Grand-Dakar qui a procédé à l’arrestation de la mise en cause.
Interrogée lors de l'audience, cette dernière a contesté les faits qui lui sont reprochés. Elle dit avoir agi sous le coup de la colère après que son jeune frère l’a frappé pour une histoire de chaussure.
Interpellée sur les intérêts civils, K. Sylla n’a réclamé aucun montant. Elle a tout juste demandé au tribunal de tout mettre en œuvre pour que sa sœur arrête de consommer de la drogue.
Pour sa part, le substitut du procureur a requis l’application de la loi pénale dans ce dossier. Là où, l’avocat de la défense Me Iba Mar Diop a plaidé la clémence du tribunal.
7 Commentaires
Metefe
il y a 3 semaines (16:44 PM)Avec notre système carcéral...
Du N'mporte Quoi
il y a 3 semaines (16:48 PM)Toxico Man
il y a 3 semaines (16:51 PM)Il serait bon que l'état pense à l'érection d'un établissement hybride sanitaire/pénitentiaire. Ainsi, toute personne reconnue comme dépendante sera condamnée à être internée dans un tel établissement de sorte à être accompagnée par des psychiatres sous la surveillance de l'administration pénitentiaire.
L'addiction ce n'est vraiment pas facile, ni pour l'addict ni pour ses proches...
Barma Fall
il y a 3 semaines (01:56 AM)Dramatique
il y a 3 semaines (17:39 PM)Inco
il y a 3 semaines (06:59 AM)Participer à la Discussion