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Les étudiants de l’université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) réclament « justice et des mesures d’accompagnement concrètes » afin de garantir un suivi médical à leur camarade ayant perdu un œil à la suite des répressions policières.
Dans un communiqué publié ce mercredi 12 février 2025, la Conférence des amicales des étudiants de l’UIDT invite les autorités universitaires à prendre leurs responsabilités. « Les autorités universitaires doivent cesser d'être de simples spectateurs complices et assumer pleinement leurs responsabilités. Il est inadmissible qu'elles tolèrent de telles incursions policières mettant en péril l'intégrité physique et morale des étudiants », peut-on lire sur le communiqué.
Par ailleurs, ces étudiants interpellent le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko pour la livraison du pavillon de 1 000 lits.
5 Commentaires
Brigadier Sabari
il y a 1 semaine (14:26 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (15:15 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (15:20 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (15:20 PM)Alboury
il y a 1 semaine (15:29 PM)Il faut que les autorités arrêtent avec la technique de l'autruche dans les situations de conflit. La technique de pourrissement longtemps utilisée par les anciens tenant du pouvoir et qui consistait à laisser mariner les réclamations et autres récriminations des syndicalistes et autres manifestants de tous bords.
Nous n’avons pas le droit de suivre les traces des autres dirigeants de ce pays qui nous ont mis dans ce gâchis institutionnel. Nous avions promis de gérer autrement, d’être à l’écoute des battements de vie de ce peuple résilient et d’être à ses côtés en toutes circonstances.
Alors ne soyons pas sourds aux cris de détresse des étudiants et ne laissons pas s’installer une chienlit propice à tous les débordements et les risques de propagation à d’autres secteurs jusque-là calme et non encore contaminée par la grogne.
L’écoute et l’empathie doivent être nos maîtres mots face aux maux et aux épreuves qu’endure une grande partie de la population. Nous avions promis de ne point céder aux démons de l’ivresse du pouvoir quitte à être taxé de «populistes» par une certaine opposition en manque d’arguments et à être plus humbles et à l’écoute de nos mandants.
Il ne faut pas attendre le point de non-retour pour prendre le taureau par les cornes et foncer tête baissée et charger de pauvres étudiants qui demandent plus à être rassurés quant à la prise en charge de leur plateforme revendicative que des recevoir en guise de bourse tant attendues une volée de grenades et cerise sur le gâteau, la perte d’un œil d’un étudiant, éborgné pour avoir demandé sa bourse.
Cela doit cesser et nous devons prendre nos responsabilités et le conseil-accompagnement depuis les directions dans les centres universitaires, devenir la règle au lieu d’attendre que la situation s’envenime et soit totalement pourrie avant d’intervenir.
Anticipation et empathie, communication et écoute , gestion en amont des conflits, prise en charge diligente des plaintes et demandes des manifestants. (La prise en charge ne veut point dire le règlement, car nous savons tous l’état de déliquescence avancée de nos finances du fait de la prédation des apernoceurs, mais plutôt l’écoute et la réception dans un cadre d’échange ouvert des coordinations estudiantines pour avenir à des accords et ou pour mise à niveau des réelles possibilités de l’état face à leurs requêtes)
Mais même en cas de trouble il faut de la mesure en tout dans la répression des manifestations. Des combats de rue entre populations et policiers doivent faire maintenant partie de notre passé. Mais apparemment le monstre n’est pas mort , il dort… d’un seul oeil
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