Le président d’Ankaragücü, plusieurs joueurs et dirigeants du club risquent gros, à la suite de l’agression d’un arbitre à la fin d’un match les opposant à Rizespor (1-1), hier lundi.
En effet, dans son code disciplinaire de 2023, la Fifa précise que les joueurs, membres d’un club ou officiels peuvent être sanctionnés pour des infractions commises lors d’un match de football. À ce titre, dans le chapitre 2, point 14, section 1, alinéa L, le Code disciplinaire de la Fifa prévoit une sanction d’« au moins 15 matches ou une durée appropriée pour une agression à l’encontre d’un officiel de match, notamment coup de poing, coup de coude, coup de tête, coup de pied, morsure ou crachat ».
Par ailleurs, dans ce même chapitre, à la section 4, il est également indiqué qu’« un joueur ou officiel qui, dans le contexte d’un match (avant-match et après match y compris) ou d’une compétition, incite publiquement à la haine ou à la violence sera sanctionné au minimum d’une interdiction d’exercer toute activité relative au football d’au moins six mois et d’une amende d’au moins 5 000 francs suisses. En plus des mesures énoncées ci-dessus, dans des cas graves et notamment lorsque l’infraction est commise à l’aide d’un média social et/ou d’un média de masse (par ex. la presse écrite, la radio ou la télévision), ou si elle a lieu le jour d’un match dans l’enceinte du stade ou dans ses abords immédiats, l’amende sera au minimum de 20 000 francs suisses ».
Le code disciplinaire ajoute par ailleurs que « dans tous les cas, des mesures disciplinaires supplémentaires peuvent être imposées » et qu’elles « peuvent également être prises à l’encontre de la fédération ou du club concerné(e) ». Ce qui signifie que le club d’Ankaragücü n’est pas à l’abri de sanctions également.
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