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La paix et la sécurité sont au cœur de l’agenda politique africain. Alors, face aux multiples menaces, la capitale sénégalaise accueille aujourd’hui plus de 300 participants pour discuter de différents thèmes en rapport avec la Paix et la sécurité.
La menace djihadiste rôde autour de certaines mosquées sénégalaises. C’était vendredi dernier, le Doyen des juges Samba Sall place sous mandat de dépôt les imams Alioune Ndao de Kaolack, Mamadou Ndiaye de Rufisque, Youssou Ndiaye… Ils ont été inculpés des infractions d’association de malfaiteurs, relation avec une entreprise terroriste, actes de terrorisme par menace et complot, apologie du terrorisme, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes en bande organisée et complicité. C’est déjà beaucoup tout ça. Et ça inquiète dans ce Sénégal où l’on pensait la poussée djihadiste si loin de nos minarets.
Sabres au clair, imams «modérés», chefs religieux et autres hommes politiques, inquiets de cette menace, ont occupé les médias pour exhorter à la vigilance. Au Nigeria, Boko Haram continue de tuer sauvagement dans les contrées les plus reculées et le groupe islamiste n’épargne même pas le Tchad et le Niger. En Centrafrique, la tension fait rage entre les communautés chrétienne et musulmane, et met à nu les relations délétères entre des responsables du Conseil national de transition (Cnt) et la chef de l’Etat Catherine Samba-Panza. En Egypte, l’on continue encore de parler de l’avion russe, piégé à la bombe, qui a explosé en plein vol et qui risque de tuer le tourisme dans ce pays, surtout avec le retour massif des citoyens russes et anglais chez eux.
Que dire des Shebabs qui continuent leur parade meurtrière en Somalie… Au Mali, la paix est encore fragile entre présumés terroristes et forces gouvernementales, et tutti quanti.
C’est dans ce contexte que Dakar accueille le Forum international Paix et sécurité. «L’ambition de la deuxième édition du Forum de Dakar est d’inscrire durablement cette rencontre, unique en son genre en Afrique, dans l’agenda international sur les questions stratégiques et de défense, de développer les échanges et les contacts directs entre les acteurs concernés, d’approfondir le dialogue stratégique entre les Africains et leurs partenaires internationaux. Il s’agira d’une occasion exceptionnelle d’œuvrer ensemble au renforcement, dans tous ses aspects, de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, qui constitue plus que jamais un enjeu majeur pour la sécurité internationale et la croissance économique du continent», explique un des organisateurs.
En 2014 déjà, traitant du thème : «Réponses militaires, réponses civiles», le Général Lamine Cissé, ancien ministre de l’Intérieur du Sénégal, a tenté de répondre. «Opération Serval, puis Barkhane dans le Sahel, missions de soutien de la paix de l’Union africaine, notamment en Somalie (Amison), les réponses au crises sécuritaires que traverse l’Afrique semblent être, avant tout, militaires. Cependant, si les mandats offensifs qui se sont succédé ont permis, à court terme, d’endiguer la propagation des violences, cette approche ne peut pas résoudre, à elle seule, la situation catastrophique des milliers d’Africains», regrettait-il.
Certes la sécurité va occuper une place de choix dans les débats, mais cette année, avec les crises migratoires, d’autres thèmes seront abordés par le Forum de Dakar qui réunira, pendant deux jours, des chefs d’Etat, des ministres et d’autres autorités politiques de premier plan, des représentants de l’Union africaine et des Communautés économiques régionales, des chefs d’Etat-major, des officiers et des hauts fonctionnaires, des chercheurs et universitaires africains, mais aussi américains, européens, asiatiques, des responsables d’organisations régionales et internationales, des parlementaires, des hommes d’affaires, des représentants des médias et de la société civile.
En 2014, le forum a rassemblé, outre un large public, plus de 350 participants officiels venus de 47 pays (dont 30 pays africains) : 4 chefs d’État, 32 ministres, des experts et personnalités de haut niveau civils et militaires, des dirigeants d’entreprises, les représentants de grandes organisations internationales et régionales, et de la société civile.
MOR TALLA GAYE
La menace djihadiste rôde autour de certaines mosquées sénégalaises. C’était vendredi dernier, le Doyen des juges Samba Sall place sous mandat de dépôt les imams Alioune Ndao de Kaolack, Mamadou Ndiaye de Rufisque, Youssou Ndiaye… Ils ont été inculpés des infractions d’association de malfaiteurs, relation avec une entreprise terroriste, actes de terrorisme par menace et complot, apologie du terrorisme, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes en bande organisée et complicité. C’est déjà beaucoup tout ça. Et ça inquiète dans ce Sénégal où l’on pensait la poussée djihadiste si loin de nos minarets.
Sabres au clair, imams «modérés», chefs religieux et autres hommes politiques, inquiets de cette menace, ont occupé les médias pour exhorter à la vigilance. Au Nigeria, Boko Haram continue de tuer sauvagement dans les contrées les plus reculées et le groupe islamiste n’épargne même pas le Tchad et le Niger. En Centrafrique, la tension fait rage entre les communautés chrétienne et musulmane, et met à nu les relations délétères entre des responsables du Conseil national de transition (Cnt) et la chef de l’Etat Catherine Samba-Panza. En Egypte, l’on continue encore de parler de l’avion russe, piégé à la bombe, qui a explosé en plein vol et qui risque de tuer le tourisme dans ce pays, surtout avec le retour massif des citoyens russes et anglais chez eux.
Que dire des Shebabs qui continuent leur parade meurtrière en Somalie… Au Mali, la paix est encore fragile entre présumés terroristes et forces gouvernementales, et tutti quanti.
C’est dans ce contexte que Dakar accueille le Forum international Paix et sécurité. «L’ambition de la deuxième édition du Forum de Dakar est d’inscrire durablement cette rencontre, unique en son genre en Afrique, dans l’agenda international sur les questions stratégiques et de défense, de développer les échanges et les contacts directs entre les acteurs concernés, d’approfondir le dialogue stratégique entre les Africains et leurs partenaires internationaux. Il s’agira d’une occasion exceptionnelle d’œuvrer ensemble au renforcement, dans tous ses aspects, de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, qui constitue plus que jamais un enjeu majeur pour la sécurité internationale et la croissance économique du continent», explique un des organisateurs.
En 2014 déjà, traitant du thème : «Réponses militaires, réponses civiles», le Général Lamine Cissé, ancien ministre de l’Intérieur du Sénégal, a tenté de répondre. «Opération Serval, puis Barkhane dans le Sahel, missions de soutien de la paix de l’Union africaine, notamment en Somalie (Amison), les réponses au crises sécuritaires que traverse l’Afrique semblent être, avant tout, militaires. Cependant, si les mandats offensifs qui se sont succédé ont permis, à court terme, d’endiguer la propagation des violences, cette approche ne peut pas résoudre, à elle seule, la situation catastrophique des milliers d’Africains», regrettait-il.
Certes la sécurité va occuper une place de choix dans les débats, mais cette année, avec les crises migratoires, d’autres thèmes seront abordés par le Forum de Dakar qui réunira, pendant deux jours, des chefs d’Etat, des ministres et d’autres autorités politiques de premier plan, des représentants de l’Union africaine et des Communautés économiques régionales, des chefs d’Etat-major, des officiers et des hauts fonctionnaires, des chercheurs et universitaires africains, mais aussi américains, européens, asiatiques, des responsables d’organisations régionales et internationales, des parlementaires, des hommes d’affaires, des représentants des médias et de la société civile.
En 2014, le forum a rassemblé, outre un large public, plus de 350 participants officiels venus de 47 pays (dont 30 pays africains) : 4 chefs d’État, 32 ministres, des experts et personnalités de haut niveau civils et militaires, des dirigeants d’entreprises, les représentants de grandes organisations internationales et régionales, et de la société civile.
MOR TALLA GAYE
4 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (18:20 PM)Combatant
En Novembre, 2015 (19:18 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (08:58 AM)Anonyme
En Novembre, 2015 (13:14 PM)Participer à la Discussion