Leur préavis de grève ayant expiré depuis le 03 novembre dernier sans que leur cause ne soit entendue, les travailleurs de Sonatel ont décidé de croiser les bras aujourd’hui. Une grève de 24 heures a, en effet, été décrétée par l’intersyndical des travailleurs de l’entreprise de télécom pour pousser l’Etat à retirer la surtaxe sur les appels entrants au Sénégal.
Les agences de Sonatel seront fermées ce jeudi. Après l’expiration de leur préavis de grève le 03 novembre dernier, l’intersyndical des travailleurs de l’entreprise de télécommunication a décidé de passer à la vitesse supérieure pour pousser l’Etat à faire machine arrière. Ces syndicalistes, qui étaient en assemblée générale, hier, ont décrété une journée de grève de 24 heures, ce jeudi. Mamadou Aïdara Diop, le coordonnateur de l’intersyndical des travailleurs de Sonatel que nous avons joint, hier, dans la soirée, souligne qu’après moult initiatives entreprises auprès des différents segments de la société pour dialoguer sans pour autant trouver de pistes allant dans ce sens, les travailleurs entendent observer un arrêt de travail aujourd’hui. ‘Notre préavis de grève est épuisé sans qu’aucune solution ne soit trouvée à nos problèmes. Nous avons alors décidé de ne pas nous présenter à nos postes de travail à partir d’aujourd’hui (ce mercredi : Ndlr) à minuit’, indique Diop. Qui assure qu’ils n’en sont pas encore à la phase de confrontation et que cette journée est juste un avertissement. En effet, selon le syndicaliste, les travailleurs de Sonatel, sont déterminés vaille que vaille à obtenir le retrait du décret sur les appels entrants. Et pour y arriver, ils useront de toutes les possibilités qu’offre la loi.
Préférant rester chez eux, les travailleurs de Sonatel ne donnent aucune garantie sur la disponibilité du réseau de télécommunication ce jour. ‘Comme toute grève, ce mouvement ne manquera certainement pas de provoquer des perturbations. De la même manière que les enseignants ou les médecins, une grève crée toujours des dysfonctionnements dans le secteur’, prévient Diop.
Ne craignant des représailles de l’Etat comme ce fût le cas avec les travailleurs de Senelec à la fin des années 90 avec le régime socialiste, Mamadou Aïdara Diop assure que lui et ses camarades ont pris toutes les dispositions pour faire face à toute tentative d’anéantissement de leur mouvement contre l’application de ce décret présidentiel qui impose une surtaxe de 49 francs Cfa sur chaque minute de téléphone terminé au Sénégal.
Pour s’opposer à cette mesure gouvernementale, les travailleurs de Sonatel avaient déjà entrepris une journée d’action le 05 août 2010. Une journée de perturbation durant laquelle, le Sénégal était déconnecté du monde, parce que privé de téléphonie et d’Internet. Ils avaient ainsi donné à l’Etat un avant-goût de leur capacité de nuisance. Un message qui semblait bien passait à l’époque puisque quelques semaines plus tard le gouvernement avait suspendu, avant d’annuler, le contrat déjà signé par l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) avec la société de droit haïtienne, Global voice group, chargé de contrôler les appels entrants. Mais, c’était un recul pour mieux sauter. Une année après, le gouvernement a dépoussiéré le projet et le président de la République a signé le décret 2011-1271 du 24 août 2011 abrogeant et remplaçant le décret N°2010-632 du 28 mai 2010 pour instituer un système de contrôle et de taxation des communications téléphoniques internationales entrant au Sénégal.
Voyant en ce décret une menace sur leur secteur et sur la pérennité de leur outil de travail, les travailleurs de Sonatel ont depuis quelques mois engagé la lutte pour le retrait du décret même si l’Etat fait jusque-là la sourde oreille.
Seyni DIOP
21 Commentaires
Emigre
En Novembre, 2011 (05:13 AM)Dabakh Malick
En Novembre, 2011 (05:44 AM)La sonatel est une propriété de france telecom,donc une entreprise francaise qui s inscrit dans la tradition de Morel et Prom,et autre établissement francais qui ont saignés l afrique et qui continu avec bolloré et tous les négriers des temps moderne a nous pillé avec des complices qui sont comme leurs grand(( Tidiane mbaye l a dans son adn) ont toujours pour sauver leurs misérables confort trahissent leurs pays meme leurs peres
un vulgaire syndicats de larbins se permet de defier le président de la république d un pays indépendant quelque soit ce qu en pensent les citoyens
Jamais les afallricains ne seront respecter, c est triste pour le senegal qui merite mieux
que le traitement que ces fils perdu ,qu il a former avec la sueur de la communauté nationale,qui n ont pas hésiter a garder ce privilège pour sa petite personne ,ses petit interets
Yalla na niou bour yalla yeureum
Per Bou Kharrr
En Novembre, 2011 (06:11 AM)Giufa Vr
En Novembre, 2011 (10:23 AM)Deug
En Novembre, 2011 (10:33 AM)AU MOMENT OU LES OPERATEURS SE BATTENT POUR DIMINUER LES COUTS DU TELEPHONE, WADE ET SES WADAYONS VEULENT EN AUGMENTER. ILS NE SONT PAS SERIEURS,
TOUT DEVIENT CHER AU SENEGAL...
Patisco
En Novembre, 2011 (10:54 AM)cela ne doit prendre en otage le système les travailleurs doivent privilège la négociation
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Mbour
En Novembre, 2011 (10:56 AM)le mouvement de grève doit être collectif : à partir de deux personnes dans une entreprise quand cette dernière est seule concernée, ou à partir d'une personne dans le cadre d'un mouvement dépassant la seule entreprise ;
le salarié en grève doit cesser totalement le travail ;
des revendications d'ordre professionnel doivent être posées, par exemple l'amélioration des conditions de travail ou du salaire.
Par ailleurs, dans la fonction publique, un préavis de grève précis doit être envoyé 5 jours francs (hors fêtes et week-end) auparavant aux autorités hiérarchiques.
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Ndiaganiao
En Novembre, 2011 (10:58 AM)Elles portent sur l’emploi du salarié, et sur le salaire.
Le contrat qui traduit l’emploi du salarié, l’emploi est maintenu car le contrat de travail n’est seulement que suspendu (L 521-1) et maintenu avec l’ancienneté et le salarié à la même qualification professionnelle. L'article L 122-45 renforce cette protection.
Le contrat de travail est suspendu, cela veut dire que toutes les obligations des parties respectives sont également suspendues. Si un accident survient pendant la grève, ce sera un accident de droit commun. Si c’est un accident du travail, la caisse d’assurance maladie indemnise mieux la victime que si c’était un autre type d’accident.
vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ouza 2012
En Novembre, 2011 (11:00 AM)L’employeur va subir plusieurs conséquences. Pendant la grève, il peut fournir du travail aux non-grévistes. Il est de plus tenu de payer ce travail. En ce qui concerne les non-grévistes, ils doivent percevoir leur salaire parce que par principe l’employeur est tenu de leur fournir du travail (ne serait-ce qu’au nom de la liberté du travail). C’est une obligation qui découle du contrat. Même si le non-gréviste n’a pas pu travailler (quand lieu de travail est occupé), l’employeur doit le rémunérer.
Il y a une exception : c’est le cas de force majeure, qui n’est pas facile à établir par l’employeur car son caractère est imprévisible. La Cour de cassation a admis une porte de sortie : l’hypothèse de la situation contraignante. Si l’employeur l'invoque, il déclare que le fonctionnement de son entreprise n’est pas impossible mais devient difficile voire dangereux.
vive wade et ses alliés 75% au premier tour
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Diallo 2012
En Novembre, 2011 (11:03 AM)Les tiers sont les clients de l’entreprise. L’entreprise peut ne pas pouvoir livrer les marchandises, ou bien avec du retard (d'où de possibles pénalités). L’employeur peut-il invoquer la force majeure ? Demeure-t-il le commettant des salariés ?
La Cour de cassation accepte de dispenser l’employeur de ses obligations contractuelles si la grève devient pour lui un cas de force majeure. En soi ce n’en est pas un (la grève est un droit qui n’est ainsi pas imprévisible). Elle peut cependant le devenir (à voir au cas par cas). La grève doit aussi être suffisamment générale : l’entreprise ne peut pas faire appel à une autre entreprise pour exécuter le contrat.
aucun souci président wade le Sénégal est avec toi 75% au premier tour
Deuveud
En Novembre, 2011 (11:16 AM)Sonatel vit de le souffrance des enegalais en nous abusant motakh ne état bi def louko nekh sama yoone.
Grosse haine envers cette boite
Bobodiouf
En Novembre, 2011 (11:22 AM)Tapha_1
En Novembre, 2011 (11:31 AM)On n'anticipe pas son weurseuk
Pepes
En Novembre, 2011 (12:21 PM)Zeus
En Novembre, 2011 (13:03 PM)A Ce Qui Sont Contre La Soante
En Novembre, 2011 (13:37 PM)1. il n' y aura plus d'investissments : pas d' innovation, de modernisation du réseau, de développement = mort du réseau
2. utilisation des sous que vous paierez mensuellement pour alimenter des comptes et activités douteuses =
3. declin su CA et benefice du secteur = declin des 200 000 milliards d' impots que perçit l état
ces fraçais que vous dénigrer on t au moins eu la présence d' esprit de renforcer leur opérateur et faire en sorte qu'ils rapportent de plus en plus de CA au pays.
protégeon sla sonatel, aidons la à s' étendre en afrique et pourquoi pas en Asie en Europe ? arretons de détruire nos biens par cupidité, envie, .... la sonatel est un outil qui peut nous rapporter plus qu' aucune autre entreprise Senegalaise peut rapporter au Senegal !
celui qui n est pas d' accord doit se remettre en question et penser plus à l 'intéret des next generations !
Ndiayefils
En Novembre, 2011 (16:20 PM)Laye Wade
En Novembre, 2011 (00:15 AM)Lick1239
En Novembre, 2011 (15:59 PM)Je commencerais par une simple question-réponse.
A qui profite cette surtaxe? Aux sénégalais biensur.
Aujourd'hui des sénégalais font la grève pour les interets de franctélécom car sans ces taxes franctelecom empochera plus de bénéfice se qui constituera des fuites de capitaux.
En effet les salariers de Sonatel sont mal payés et cette lutte contre la surtaxe permettra si toutefois c'est gagnée de demander une augmentation que les syndicalistes de la Sonatel cherchent depuis près de 10 ans sans succé. Donc c'est comme qui dirait un pari car c'est franctélécom qui s'oppose à toute augmentation.
Je peux vous dire que méme en interne au sein de la boite des salariers sont pour cette surtaxe car ils sont frustés de voir tous les dividendes passés la frontière sans que eux puissent en bénéficier pleinement par un augmentation de salaires et d'autres avantages.
La seule chose qui pose probléme c'est la destination réelle de cet argent des surtaxes une fois payer par ces sociétés de télcom.
Car aujourd'hui je suis daccord pour les surtaxes mais inquiet qu'améme de la destination réelle de ces fond. Et si c'est pour surtaxer ensuite mettre dans la poche je dirais non à la surtaxe.
Donc aujourd'hui les gens ont plus peur de la destination de ces fond que d'appliquer la surtaxe.
Si Wade était honnete sans passé douteux sur la maniere de gérer l'argent du contribuable je pense que les sénégalais saluerons avec citoyenneté cette politique. Mais avec cette situation pré-electorale nous savons tous que le vieux a besoin d'argent de un pour préparer sa campagne électoral si toutefois on valide sa candidature et ce qui est impossible ou de deux chercher de largent pour une retraite non préparée.
En résumé cette mesure sur les appels entrants est bénéfique pour les sénégalais si c'est avec un gouvernement soucieux du développement de ces concitoyens.
Avec Wade la surtaxe ne bénéficierait qu'a sa famille et au régime libéral mais pas au sénégalais.
Moi je dirais non à la Surtaxe juska ce qu'il quitte le pouvoir et j'ose espérer que sa candidature soit rejeté.
Mais a vrai dire cette mesure donnera un élan à notre économie et a notre dévellopement.
Vive SONATEL en bas franctélcom et WADE
Pom
En Novembre, 2011 (23:56 PM)Coly
En Décembre, 2011 (11:58 AM)Est-normal que depuis les événements ma connexion internet soit extrêmement lente? Chez vous ça le fait aussi ou bien?
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