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Le collectif qui regroupe les malvoyants diplômés, au chômage, rappelle à l'autorité ses promesses de prendre en compte les handicapés.
À Thiès, une marche a réuni les concernés. Du rond-point Nguinth, ils ont battu le macadam jusqu'à la gouvernance de Thiès pour remettre un mémorandum au chef de l'exécutif régional.
« Suite à un constat, nous sommes venus déposer notre mémorandum. Parce que nous avons constaté après plusieurs tentatives que nous avons faites aux ministères de la Fonction publique, de l’Emploi et de la formation, de l’artisanat et de la transformation du secteur informel... Et au président de la république qui a donné des instructions à ces ministères cités qui refusent jusqu’à présent de suivre les instructions données », regrette Abdourahim Diallo, membre du collectif des malvoyants diplômés au chômage.
Ces malvoyants ont subi plusieurs formations. Ils ont également ficelé des projets déposés sur la table du gouvernement. Mais le traitement peine à se faire.
« Des élèves sortants de l’INEFJA qui sont des standardistes, qui sont des fabricants de brosses et de serpillières et qui n’arrivent pas à travailler. Des déficients visuels en chômage, il y a des journalistes, des sociologues et j’en passe. Aujourd’hui ils ont leurs diplômes mais ils n’arrivent pas à travailler parce que lorsqu’ils déposent leurs projets au niveau de ces directions en charge de financer leurs projets, ils ne leur donnent que 200 mille FCFA soit 10% du montant demandé », s'indigne Abdourahim Diallo qui ne désespère pas malgré la situation.
« Quand le président prend un décret et demande à tous les hôpitaux régionaux qu’ils recrutent les standardistes où qu’ils financent nos projets, cela est possible", rassure-t-il.
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