L’atelier de validation du rapport d’évaluation de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) s’est clôturé ce vendredi 12 mai. A l’issue des travaux de cette importante rencontre de trois jours (du 9 au 12 mai 2023), qui a été organisée par le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, dans le cadre de la formulation du Plan d’actions prioritaires III (PAP 3), les quatre commissions ont présenté leur rapport final. Il s’agit de la commission 1 (Transformation structurelle de l’économie et croissance) dont les présidents sont Alla Sène Guèye et Ousmane Sy Ndiaye ; la commission 2 (Capital humain, protection sociale et développement durable) avec comme président Cheikh Mbow ; la commission 3 (Gouvernance, paix et sécurité) dont les présidents sont Ibrahima Fall et Abdou Karim Lo ; et enfin, la commission 4 qui a travaillé sur financement de l'économie, avec comme président Aliou Ndiaye.
Des défis à relever et des solutions et des réformes proposés
Chaque commission, qui a regroupé des représentants de l’administration centrale et ses démembrements, du secteur privé, la société civile, des universités et centres de recherche ainsi que des partenaires techniques et financiers, a produit un rapport comportant les différentes options stratégiques relatives aux trois axes du PSE, à savoir : la transformation structurelle de l’économie et croissance ; le capital humain, la protection sociale et le développement durable ; et enfin, la gouvernance, la paix et la sécurité. En effet, dans leur document, les commissions ont recensé quatre défis à relever et proposé des solutions et des réformes, mesures et mécanismes innovants pour financer le développement du pays, notamment sur les 5 prochaines années.
La nécessité d’engager le Sénégal vers les questions de l’heure
A ce titre, le Directeur général de la Planification et des Politiques Économiques, venu présider la cérémonie de clôture des travaux au nom de la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a souligné la nécessité d’engager le Sénégal vers des chantiers tels que la résilience, la question de l’intelligence artificielle, les changements climatiques, entre autres. L’idée, pour lui, est de faire en sorte que le Sénégalais des profondeurs puisse se sentir sénégalais, qu’il contribue et participe au développement de son pays.
Pour rappel, le diagnostic de la phase II du PSE, en perspective de la formulation du Plan d’actions prioritaires du PSE (2024-2028), est ponctué par une participation massive de haut niveau des différents acteurs au développement. Et l’objectif général de la rencontre est de valider le rapport diagnostic et de définir, de façon consensuelle, les choix stratégiques à moins terme aptes à lever les contraintes relatives au capital humain, à la protection sociale et au développement durable, afin d’inscrire le Sénégal sur la trajectoire de l’émergence.
