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Selon Iradio, des échanges de pierres et grenades lacrymogènes ont été aussi notés entre les populations et les forces de l’ordre. Mama Fall, un des manifestants, déplore de nombreuses difficultés rencontrées.
« Nous avons payé tous les droits de licence pour une durée d’un an. À peine 2 mois de travail, on nous informe que les licences sont expirées. Trois de nos pirogues ont été arraisonnées sans raison par les Mauritaniens et de petites embarcations. Ce sont des millions de FCFA perdus. Nous n’en pouvons plus », se désole-t-il.
Face à cette situation, Mama Fall dénonce le silence de l’Etat. « S’ils (garde-côtes mauritaniens) vous arrêtent, ils vous dépouillent de tous vos biens. Même les téléphones portables et les bâches de protection sont emportés. Vous rentrez avec vos habits. Nous souffrons alors que l’Etat qui est garant de notre sécurité reste silencieux. La brèche nous tue. La plupart des femmes de Guet-Ndar n’ont plus de maris à cause des accidents meurtriers sur le canal », a-t-il crié.
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