C’est effectif depuis des jours, Me El Hadji Diouf compte se présenter pour la prochaine élection présidentielle de 2024. Cependant, il décline quelques axes de sa gouvernance, si jamais il accède à la magistrature suprême. Parmi ces axes, se trouvent la nécessité de céder son poste de chef de parti et également la suppression du poste de ministre de la Justice.
« Je ne serai plus chef de parti… »
Interpellé sur le titre de chef de parti que les présidents sénégalais ont tendance à cumuler avec la fonction de chef d’Etat, Me El Hadji Diouf considère cette configuration comme un fardeau. Quant à lui, il envisage de céder son poste de chef de parti, si en 2024, il devenait président de la République du Sénégal.
« Si je deviens président, je ne serai pas chef de parti. Ce sont des folies. Si vous faites ça vous allez vivre un enfer, et vous serez attaqué comme un chef de parti. Si vous voulez diriger dans la paix, il faut adopter le modèle de la France. Là-bas, un acteur politique quitte automatiquement son poste de chef de parti, une fois devenu chef d’Etat. C’est ce qui est normal car, un président ne doit pas être partisan, il doit diriger le pays avec équité et impartialité », a soutenu le leader du parti des travailleurs et pour le peuple (PTP).
La magistrature suprême et le ministère de la justice, non laissés en rade…
pour ce faire, il déclare que le président n’aura plus une mainmise sur les décisions des magistrats, une fois qu’il n’aura plus cette possibilité de les nommer. Ensuite, Me El Hadji Diouf voudra supprimer le poste de ministre de la Justice au profit du Ministère chargé des relations avec les institutions. De ce fait, précise l’avocat, « le Procureur de la République ne dépendra plus du ministre de la Justice. »
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