Alors que le président algérien a été transféré en Allemagne le 28 octobre pour des « examens médicaux approfondis », JA reconstitue le fil des événements qui ont mené à son transfert.
De l’isolement volontaire aux soins dans une unité spécialisée à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja jusqu’à son évacuation dans une clinique en Allemagne, la santé du chef de l’État algérien a connu une évolution qui suscite désormais inquiétudes et interrogations.
Mercredi 28 octobre, alors même que ses médecins assuraient que son état de santé ne suscitait « aucune inquiétude », le président Abdelmadjid Tebboune a été évacué par avion vers l’Allemagne. Selon un communiqué de la présidence, son transfert est motivé par des « examens médicaux approfondis ».
Aucune explication officielle n’a été fournie concernant la nature de ces examens ainsi que les soucis de santé qui ont obligé le chef de l’État à quitter l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, sur les hauteurs d’Alger, où il séjournait depuis plus d’une semaine. La présidence n’a pas non plus communiqué sur le lieu de son séjour médical en Allemagne, pas plus que sur la durée de son hospitalisation.
« Sérieux », « préoccupant »
L’évacuation de Tebboune dans un établissement hospitalier allemand, à quelques jours de la tenue du référendum sur la nouvelle Constitution, laisse supposer que son état de santé s’est suffisamment dégradé pour justifier son transfert depuis l’hôpital d’Aïn Naâdja, qui dispose pourtant d’équipements performants et d’un staff médical compétent.
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