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L’année 2020 commence mal pour Isabel dos Santos, huitième fortune africaine et fille aînée de l’ancien président angolais, José Eduardo dos Santos. Le 30 décembre, la justice a annoncé le gel de ses avoirs, comptes bancaires et participations dans plusieurs sociétés en Angola. Une mesure préventive visant à obtenir le paiement à l’État d’un préjudice estimé à 1,1 milliard de dollars, mais qu’Isabel Dos Santos qualifie de « persécution politique ».
Dix jours plus tard, le 10 janvier, au Portugal – autre place forte de la Princesse, actionnaire d’Eurobic (banque), d’Efacec (énergie), de Galp (pétrole) et de Nos (télécommunications) -, la justice portugaise a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les opérations financières de la femme d’affaires angolaise. Le processus a été déclenché après le dépôt d’une plainte par l’ancienne eurodéputée socialiste Ana Gomes pour blanchiment d’argent.
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