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Après huit mois de procédure, la Criet, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, renvoie le dossier des deux opposants en jugement. Après avoir vu leurs dossiers de candidatures à l’élection présidentielle rejetés, Reckya Madougou a été interpellée le 3 mars et Joël Aivo le 15 avril. L’instruction est terminée, ils seront finalement jugés à une date non encore indiquée. Les infractions ne changent pas.
C’est l’ordonnance de clôture de l’instruction qui a pris la décision d’un procès. Les deux opposants, Reckya Madougou et Joël Aivo seront jugés respectivement pour « financement du terrorisme » et « complot contre la sûreté de l’État et blanchiment ». Des infractions qui n’ont pas changé malgré les auditions des prévenus devant la commission d’instruction et les observations de leurs avocats.
La décision a été notifiée aux conseils, à Reckya Madougou et Joël Aivo dans leur lieu de détention. Une proche du constitutionnaliste se dit « dévastée », elle espérait un non-lieu. Un des avocats de Reckya Madougou est « stupéfait », estimant que « les juges de la Criet ont manqué de courage ». Les avocats de l’opposante martèlent toujours que le dossier est vide. Ils ont d’ailleurs formulé deux demandes de mise en liberté infructueuses.
Aucune date n’est encore indiquée pour l’ouverture du procès, mais on apprend que la Criet ouvre sa session criminelle le 6 décembre prochain. « Il est probable qu’ils soient programmés » dit un fin connaisseur des coulisses de la justice béninoise.
C’est l’ordonnance de clôture de l’instruction qui a pris la décision d’un procès. Les deux opposants, Reckya Madougou et Joël Aivo seront jugés respectivement pour « financement du terrorisme » et « complot contre la sûreté de l’État et blanchiment ». Des infractions qui n’ont pas changé malgré les auditions des prévenus devant la commission d’instruction et les observations de leurs avocats.
La décision a été notifiée aux conseils, à Reckya Madougou et Joël Aivo dans leur lieu de détention. Une proche du constitutionnaliste se dit « dévastée », elle espérait un non-lieu. Un des avocats de Reckya Madougou est « stupéfait », estimant que « les juges de la Criet ont manqué de courage ». Les avocats de l’opposante martèlent toujours que le dossier est vide. Ils ont d’ailleurs formulé deux demandes de mise en liberté infructueuses.
Aucune date n’est encore indiquée pour l’ouverture du procès, mais on apprend que la Criet ouvre sa session criminelle le 6 décembre prochain. « Il est probable qu’ils soient programmés » dit un fin connaisseur des coulisses de la justice béninoise.
1 Commentaires
Dimb
En Novembre, 2021 (09:12 AM)Participer à la Discussion